Pause Café #30 – Confidences livresques inavouables

Déjà la trentième pause café sur ce blog ! Je profite de cette trentième pour vous annoncer que je vais désormais passer à une pause café toutes les trois semaines. J’ai pas mal de sujets que j’aimerais aborder qui nécessitent un peu de travail pour que ce soit intéressant, mais pour ça j’ai besoin de temps, ce dont je manque ! En attendant, je vous propose d’échanger ce matin sur nos péchés mignons de lecteurices. Allez, avouez, vous aussi vous cachez des choses ! A l’occasion du 2ème anniversaire du blog (qui approche, mon premier article datait du 2 décembre 2020), je vous fais ce matin quelques confidences livresques inavouables. Il va sans dire qu’en retour, j’espère lire quelques-unes des vôtres 😉

Ces confidences ne prendront pas la forme d’un tag ou de questions réponses, mais plutôt d’un j’aime (secrètement) et j’aime pas (du tout du tout). Vous avez le droit de vous réjouir, de crier « ahhhh » et de vous offusquer ! Et n’hésitez pas à me dire si vous vous retrouvez dans certaines confidences, ou si vous en avez d’autres 🙂

J’aime…

Démarrons ces confidences livresques avec du positif 🙂

Lire la dernière page d’un bouquin au moment où je le commence. Ca commence fort, n’est ce pas ? Je déteste le suspense. Alors je me rue très souvent en fin de roman pour connaître le sort des personnages. Comme ça, après, je peux lire tranquille. Et m’amuser, aussi, à repérer les indices qui nous mènent jusqu’au final.

Ecrire dans les bouquins, casser le dos et corner des pages. Ce n’est pas vraiment une surprise pour vous, je l’avais déjà dit lors de la pause café sur le livre objet sacré. j’aime beaucoup m’approprier le livre et le faire entièrement mien.

Sentir un livre et le sniffer régulièrement. Tous les papiers ne sentent pas la même chose, et j’arrive désormais à reconnaître la maison d’édition au parfum du papier. C’est le cas pour mes Noir d’Absinthe et les bouquins de Léa Silhol chez Nitchevo.

Lire dans le train pour aller au boulot et rentrer chez moi. Ca passe le temps et ça me fait une bulle entre le boulot et la maison. Et ça veut aussi dire aux gens « me faites pas chier, j’ai pas envie de vous parler ». Je vous rassure, je lève parfois mon nez histoire de vérifier qu’il n’y a pas une mamie qui veut s’assoir. Pour lui laisser la place.

Lire sous la couette jusqu’à pas d’heure avec la liseuse. Et souvent je me plains le lendemain que j’ai eu une insomnie et que j’ai dû lire pour trouver le sommeil. J’ai lu tous mes Harry Potter comme ça, et la saga Un royaume de Pierre d’Angle aussi.

J’ai adoré lire Fifty Shade of Grey. J’étais persuadée de les avoir déposés à la boîte à livres parce que quand même, c’est très mauvais. La surprise quand je me suis rendue compte il y a dix jours qu’en fait… je les avais planqués derrière une rangée de bouquins.

Lire des romances à deux balles quand je suis KO. Avec tous les clichés du genre. Ne cherchez pas trace de ces lectures nulle part : je ne les référence ni sur babelio, ni sur livraddict.

Lire des fanfictions Harry Potter. Je suis une incontournable du Dramione et du Drarry. On y rencontre des surprises… Saviez-vous que j’ai connu l’autrice Sophie Griselle par ce biais ? Elle a écrit une fanfiction que j’avais beaucoup aimé, Perfect sense. C’est parce que j’avais beaucoup aimé ce texte que j’ai lu Ezéchiel, une de mes meilleures lectures de 2021. Et évidemment, Into the deep, très très bon texte aussi.

Rêver de mes lectures la nuit. Ca m’arrive souvent de rêver de mes bouquins. D’ailleurs, mercredi soir j’ai fait un mix entre Les nocturnes et le boulot : j’ai rêvé que j’intégrais le bouquin dans la plateforme de gestion de contenus numérisés pour qu’il soit diffusé sur notre bibliothèque numérique 😀

Collectionner les petits carnets. J’y note plein de trucs pendant mes lectures. En plus de ce que j’écris dans le bouquin. J’ai un panier de carnets et le choix des carnets est tout aussi important que celui du bouquin.

Les poches à livres. Que j’utilise… pour ranger ma collection de marque-pages !

Réaménager mes bouquins dans la bibliothèque 36 000 fois par an. A chaque saison, et selon mes humeurs. Et il faut de la déco. Et des lampes un peu partout.

Lire des chroniques assassines sur des bouquins que je n’ai pas aimés et que j’ai trouvés très moyens (voire mauvais). Et je sais qu’on est plusieurs dans ce cas, ne niez pas. Mes posts instagram les plus likés sont ceux qui portent sur des lectures catastrophiques. En vrac, Le royaume assassiné, Mexican Gothic, La couronne dos et d’épines, Edwenn le monde des fées… Et c’est pareil sur le blog. Les jours de publication d’une unpopular opinion se caractérisent par un afflux dingue.

Nettoyer mes listes de followers sur les réseaux sociaux. Je ne supporte pas les comptes qui me suivent pour rien. Des comptes bidon, des gens qui s’intéressent pas à ce que je publie, qui n’interagissent pas avec moi, qui me suivent pour espérer que je fasse pareil. Malheureusement, je suis asociale. Donc chaque semaine, je dégage des followers. Et j’adore ça. C’est un peu un défouloir, vous voyez ?

Je n’aime pas

Poursuivons ces confidences livresques avec les choses qui m’agacent ! Je n’aime pas, mais alors pas du tout…

Qu’on me dérange ou qu’on me parle quand je lis. Ca m’éneeeeerveeeee. « Mais vous voyez pas que j’en ai rien à faire de ce que vous me dites ?? »

Prêter un bouquin. Sauf à mon papa. Sinon, c’est comme si on me dépouillait. Et qui me dit si et quand je vais le revoir, mon bouquin ? L’avantage de corner les pages et de casser le dos c’est que rares sont les personnages qui en veulent. Héhé.

Finir un livre que j’ai adoré et me sentir toute nue, dépourvue, persuadée que jamais plus je ne retrouverai une immersion aussi parfaite et une histoire aussi vibrante. « Mon dieu mon dieu mais que vais-je faire maintenant snif sniiiif ? »

Lire sur ordinateur et tablette. Le meilleur moyen pour que je ne comprenne rien à ma lecture et que j’en oublie tout deux lignes plus loin. C’est pour cette raison que je ne fais plus de bêta-lecture.

Les mangas et les BD. Les dessins, le noir et blanc, la lecture à l’envers, le côté saga… et j’ai l’image en tête dans les mangas de personnages avec des yeux comme des soucoupes et des bouches élargies. Quant aux BD, elles trop vites finies et ça prend trop de place.

Les marque-pages. Comme je fais des cornes, pour moi ça ne sert à rien. Mais je les collectionne tous quand même, et je les range dans ma pochette à livres que j’ai planquée dans la bibliothèque. Je sais, ça ne sert à rien non plus.

Les bouquins d’une même maison d’édition qui ne font pas la même taille. C’est insupportable et c’est très compliqué à ranger dans la bibliothèque, ça fait pas propre. Alors si ce ne sont pas des coups de cœur, ils dégagent en boîte à livres.

Les éditeurs qui ne mettent pas leurs 1ères de couverture sur leur site de manière à ce qu’on puisse les récupérer sans faire 36 000 sites pour les avoir en format tout pourri et tout petit.

Les éditeurs qui sortent un nombre de bouquins faramineux par an et les vendent au même rythme que Charlot resserre ses boulons. A peine un bouquin sorti, hop déjà oublié, hop on passe au suivant.

Les cover reveal. Surtout quand c’est De Saxus qui les fait, pour nous montrer avec compte à rebours et roulements de tambour qui s’entendent jusque Pétaouchnock… des couvertures identiques à la version anglo-saxonne. On nous prend vraiment pour des abrutis.

En parlant d’éditeurs, je déteste De Saxus, qui a inauguré ma liste noire d’éditeurs.

Les ulule pour éditer des bouquins qui pourraient être édités dans le circuit classique – et encore plus quand l’auteurice n’est même pas payé plus cher grâce à ce circuit.

Les rois du monde de Jaworski. Et pourtant, l’unique billet sur cette saga (et l’un des premiers, au passage) portant sur les deux seuls premiers bouquins que j’ai lus… est le plus vu du blog. Il comptabilise 621 vues.

Que pensez-vous de ces confidences livresques ? En partagez-vous quelques-unes ? J’espère ne pas vous avoir choqué ! Allez, vous m’en faites quelques-unes en retour ? 🙂
On se retrouve dans trois semaines, donc, ce sera le dernier numéro de l’année 2022 !