Pause Café #23 : Les abandons de lecture

Bienvenue dans cette Pause Café #23, l’avant-dernière de l’année (scolaire – je suis restée au calendrier de l’école moi) ! Nous allons parler des abandons de lecture aujourd’hui. Il se trouve que cette Pause Café m’a été inspirée par deux choses. A la fois une période que je viens de traverser qui n’a pas été folichonne, engendrant pas mal d’abandons de lecture, et aussi un post blabla de Pages à croquer sur son compte instagram. Elle se posait la question : quand un bouquin ne plait pas, stop ou encore ?

Des abandons en cascade

Et un, et deux, et trois…

J’ai enchaîné les abandons récemment. Ça a commencé avec Le moine de Lewis (Dieu, quel ennui abyssal). Il y a eu ensuite deux reliques de ma PaL, issues de l’OpAllStars 2021, que je voulais enfin lire : La voix du feu d’Alan Moore et Kra de John Crowley (Dieu, quel ennui abyssal).

Et puis il y a eu Les oiseaux du temps d’Amal El-Mohtar et Max Gladstone (Dieu quel ennui…) et puis récemment, Un étranger en Olondre de Sofia Samatar (Dieu… oui j’arrête).

Entre temps, la trilogie d’Esther Brassac, Octavie d’Urville, dont le premier volume n’a pas tenu plus de 10 pages. (J’ai détesté d’emblée Octavie, les descriptions physiques des personnages, le style narratif très oral et très djeun – or, je suis une vieille conne radoteuse maintenant, comme vous le savez ^^)

Et je ne vous parle pas des bouquins que j’ai terminés car liés à des obligations (SP ou PLIB) mais que j’aurais abandonnés plus tôt si cela n’avait tenu qu’à moi. En vrac, De rouages et de sang d’A.D Martel, Quand vient la horde d’Aurélie Luong, Encens, de Johanna Marines et Une couronne d’os et d’épines d’Emily Nosrken. Là, c’est respectivement l’aspect YA/jeunesse, l’embrouille totale dans laquelle je me suis retrouvée, la relecture calamiteuse (en fait, inexistante) et les rapports malsains des personnages qui m’ont fait décrocher.

Et vous ?

Etes-vous dans une période faste, ou un trou de lecture ?
Quels sont les bouquins que vous avez abandonnés récemment ? Pourquoi ?

Pourquoi tous ces abandons ?

J’ai plein d’excuses

D’abord, parce que je ne choisis pas bien mes lectures.

J’ai compris un peu tard que le YA et moi on ne s’accordait pas.

Je sais également maintenant que les bouquins primés et moi ça ne se passe pas bien. Surtout les Locus, Hugo et Nebula. En vrac : Binti de Nnedi Okorafor : au secours ; La fontaine des âges de Nancy Kress : beurk ; Déracinée et La fileuse d’argent de Naomi Novik : ohlala ça va pas du tout ; Les oiseaux du temps d’Amal El-Mohtar & Max Gladstone : heu, hein ? ; Kra de John Crowley : dodo ; La cinquième saison de Jemisin : mais quelle horreur !!! etc. etc.

J’ai également décidé d’arrêter les frais avec les bouquins mal écrits : la vieille radoteuse n’aime pas les fautes et en a ras la casquette d’en croiser dans des bouquins à 20 balles.

Et puis il y a les à-côtés. C’est-à-dire la vie : la fatigue, le contexte économique/social/politique pesant (et les discussions des uns et des autres qui en rajoutent une couche), le boulot qui ne m’enthousiasme pas suffisamment pour me pousser vers le haut, la chaleur (qui me rend malade, c’est très chouette), les soucis personnels… Les moments propices à la lecture et à la concentration se font rare.

Sans compter les lectures certes fort bonnes mais plombantes (et j’en ai fait un paquet ces dernières semaines, comme Monstresse(s) ou encore Chambre nymphale) et qui m’ont miné le moral.

Et vous ?

Qu’est ce qui vous fait arrêter un livre ?
Abandonnez-vous facilement ou êtes-vous plutôt du genre à vous accrocher coûte que coûte ?

Alors, que faire ?

Vous êtes dans le même cas ? J’ai la sensation qu’on est tous à plat en cette fin d’année, et que les abandons, pannes de lecture et de blog sont courantes ces temps-ci. Pas de soucis : j’ai listé des idées pour éviter les abondons en cascade.

Lire ce qu’on a envie

En premier lieu, sondons notre humeur du moment, et écoutons notre instinct. Il y a un SP, un challenge, un partenariat à honorer là tout de suite mais nous n’avons pas le cœur à nous y mettre, parce que ce n’est clairement pas le moment ? Franchement, on n’est pas payés, alors faisons-nous plaisir. L’éditeur attendra gentiment une semaine de plus, et avec un peu de chance il récoltera une chronique un peu plus positive.

Sortir de sa zone de confort ?

Oui, mais si à un moment on a compris qu’un genre, qu’une maison, qu’un auteur… ne vous convient pas, inutile de s’acharner, non ? Et il y a un temps pour sortir de sa zone de confort et surtout un temps pour y rester !

Donc évitons les lectures dont on pressent qu’elles ne vont pas nous correspondre. Moi c’est le YA (hors Ariel Holzl), les coups de foudre absolus de bookstagram (coucou Le royaume assassiné), les publications de certains éditeurs (De Saxus en tête, mais aussi Snag, Leha, Gulfstream, Tousssaint Louverture… qui ne me correspondent pas, sauf exceptions) et les bouquins qui font trop de bruit ambiant (Blackwater).

Les trucs et astuces

Un post récent d’Elwyn sur son compte instagram m’a fait sourire tant ça m’a parlé : en pleine lecture de La nuit du faune de Romain Lucazeau, le blocage arrive… Pour le surmonter, une méthode qui a fait ses preuves : la lecture en diagonale ! Technique mainte fois éprouvée, utilisée récemment avec La couronne d’épines. Très utile quand on veut quand même savoir la fin et qu’il ne se passe pas 50 000 trucs à la seconde.
Utile aussi quand l’avis sera négatif, et qu’on souhaite aller jusqu’au bout en vue d’écrire une chronique argumentée et complète. C’était mon cas pour Mexican Gothic (et je me suis fait violence, vous pouvez me croire).

et après ?

Désormais, je n’hésite plus à abandonner un bouquin. Vu tout ce qui sort, je ne m’acharne plus. En revanche, j’applique une sorte de schéma récurrent quant au sort du bouquin :

  • Un adieu définitif à du YA qui ne me plaît pas, un bouquin mal écrit (des maladresses, incohérences ou fautes non corrigées), une incompatibilité de caractère. Direction boîte à livres.
  • Un aurevoir à des bouquins dont je sens le potentiel mais pas saisi sur le moment, pas lus au bon moment… : retour dans la bibliothèque, à relire.

Et vous ?

Comment faites-vous quand une lecture vous gonfle et que vous êtes a la peine ?
Vous vous accrochez ou vous passez à autre chose ?
Est-ce que vous avez d’autres recettes magiques pour éviter et prévenir les abandons ?

Et voilà pour cette Pause Café #23, peut-être un peu moins réjouissante compte tenu de son sujet. J’espère que vous vous sentirez moins seuls si vous traversez une période d’abandons ! Et aussi que ça vous incitera à lâcher plus facilement un bouquin qui ne vous plaît pas, en tout cas sans remords. Le dernier numéro de ce rendez-vous livresque aura lieu dans 15 jours, et on parlera d’un truc bien plus sympa : les lectures de vacances ! Et ensuite, on se retrouvera en septembre, pour une nouvelle année de blablas bimensuels.

21 commentaires sur “Pause Café #23 : Les abandons de lecture

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  1. Personnellement j’apprécie diversifier mes lectures mais vu la taille de mes PAL et WL, je n’ai aucun scrupule à abandonné un roman qui ne me plait pas ou ne m’intéresse pas un minimum.
    La lecture est pour moi un passe-temps, une passion et surtout un moment d’évasion alors je ne veux pas que celle-ci devienne une contrainte.
    Pour autant et pour trancher avec mon côté entier ou tout est soit noir, soit blanc, si une œuvre ne me correspond pas, je laisse toujours une seconde chance à l’auteur.

    1. Je comprends ton point de vue. Le ratio temps disponible/PaL fait très mal aux lectures mitigées ! Et je suis d’accord avec toi, si notre passion devient une contrainte ça n’a plus de sens.
      J’aime l’idée de laisser une chance à l’auteur si je n’ai pas aimé un bouquin. Autant parfois, je le fais (pour Frances Hardinge, par ex, je vais retenter), autant pour d’autres cela me paraît difficile (Nancy Kress ou Jemisin par ex.), car je sais qu’il y a une récurrence de thématiques dans leur œuvre qui ne me plait pas forcément et je n’ose pas retenter.

  2. Coucou, une pause café très intéressante !
    Pour ma part l’abandon est très rare, j’ai tendance à m’accrocher et s’il le faut à lire en diagonale. Ensuite ça part en boîte à livres.
    Ma dernière déception : Ruine de Angel Arekin, j’ai eu du mal à finir.
    Sinon j’ai la chance en ce moment d’être plutôt sur une série de lectures sympas, avec quelques coups de coeur comme Le Désert des couleurs d’Aurélie Wellenstein ;-).

    1. Merci pour ton retour, contente que ça te plaise 🙂 La lecture en diagonale a sauvé bien des bouquins aussi de mon côté ! Je ne connais pas le livre que tu cites comme étant ta dernière déception; qu’est ce qui coinçait ?
      Ah je suis ravie que tu aies une période de bonnes lectures et encore plus de lire que tu as aimé – adoré – Le désert des couleurs !! Hâte d’en lire ton retour 🙂

  3. Comme toi, je n’hésite pas à abandonner des livres, refusant de me contraindre dans mes loisirs…

    Et j’avoue que parmi les critères d’abandon, « un bouquin mal écrit (des maladresses, incohérences ou fautes non corrigées) », celui-ci est le premier d’autant que je constate que le problème est de plus en plus courant. Il faut vraiment redonner leur place aux correcteurs, relecteurs et aux traducteurs, vrais garants de la qualité de la version finale d’un livre.

    En ce qui concerne le YA, ta bête noire, j’ai une position mitigée : parmi tous les genres que je lis, c’est celui-ci qui souffre le plus de la surproduction éditoriale avec des textes qui clairement n’auraient jamais été publiés il y a quelques années, mais d’autres qui sont d’une très bonne qualité.

    Quant à la lecture en diagonale, ça m’a parfois évitée de tout arrêter et de nombreuses pannes de lecture.

    1. Je suis totalement d’accord avec ce que tu dis à propos du YA. D’ailleurs, ce n’est pas exact quand je dis que je n’aime pas le YA; je n’aime pas les textes qui manquent d’approfondissement, pas finis selon moi, pas toujours hyper bien écrits… et souvent, je tombe là-dessus. Surproduction comme tu le dis… Evidemment, de l’excellent YA a toutes les chances de me plaire et fort heureusement il en existe beaucoup !
      Vive la lecture en diagonale en effet ! Quant aux fautes, je suis là aussi tout à fait d’accord avec toi; à un moment, il va falloir que ça redevienne une priorité parce que ce n’est pas possible. C’est effectivement de plus en plus courant.

      1. Oui, et les lecteurs ont leur part de responsabilités pour les fautes, parce que dès qu’on évoque le problème, on se reçoit une levée de boucliers et d’agressivité qui dessert finalement les lecteurs et plusieurs acteurs du monde de l’édition…

        1. Je suis d’accord sur la responsabilité des lecteurs. Il n’y a qu’à voir les finalistes du PLIB : sur les 5 que j’ai lus, deux ne sont pas correctement relus ni corrigés. Qu’ils aient été sélectionnés m’interroge…

  4. Coucou ! Encore une fois, je me suis un peu retrouvée dans ton article… j’ai décidé de ne plus me forcer avec les bouquins auxquels je n’accroche pas. Et en fait, il y en a pas mal… mais chaque cas est différent ! Dernier bouquin abandonné : Les chemins de Katmandou, de Barjavel. Je ne sais pas pourquoi je m’accroche avec cet auteur : les thèmes de ses romans me poussent toujours à commencer, puis je suis vite rebutée par leurs relents vieille France et les réflexions sexistes disséminées çà et là. Au bout d’un moment, je peux plus, je renonce ! Concernant Blackwater, je viens de finir le 1 et je ne sais toujours pas quoi en penser (à part, peut-être, tout ça pour ça ?).
    En tout cas, quand j’ai un blocage de lecture, je reprends un auteur « valeur sûre » pour moi (Tanith Lee ou Dan Simmons, par exemple) ! C’est ce que je vais faire cet été. C’est les vacances, hors de question de me forcer !

    1. Je peux comprendre, même en recontextualisant les écrits ça ne les rend pas forcément plus digestes pour autant…
      C’est vrai que Blackwater jouit d’une renommée incroyable ! Après tout, je me dis que ce n’est pas plus mal, ça n’a pas l’air mauvais non plus, donc bon, c’est plutôt positif cet engouement…
      Et repasser sur une valeur sûre, c’est exactement ce que je viens de faire ! Et les vacances c’est tout à fait fait pour ça oui 🙂

  5. Cette pause café est super intéressante ! Il m’arrive assez rarement d’abandonner un livre. Même quand ça ne me plaît pas trop, je vais chercher à lui donner ses chances jusqu’au bout, mais si c’est un tome, peu de chances que je poursuive. Bien souvent chez moi, c’est à cause des personnages. Les personnages que j’aime peuvent me pousser à continuer un livre qui ne m’emballe pas par ailleurs, du moment que cela reste relativement correcte. Quand c’est mal écrit (fautes nombreuses comme maladresses grammaticales ou narratives, et surtout incohérences répétées), je peux vite abandonner.

    Après, quand je veux tenter un livre que je sens moins que d’autres, les bibliothèques sont mes grandes amies. Plus facile d’abandonner un livre quand je n’ai pas payer pour l’avoir. Je n’ai pas l’impression de jeter mon argent par les fenêtres. Autrement, je finis en diagonale.

    Et je fais un constat assez similaire au tien concernant mes choix de lectures: éviter les ME qui ne me conviennent pas (De Saxus, la première, et ce pour bien des raisons), être prudente avec certains genres et privilégier les valeurs sûres en période de doute, faire avant tout confiance à moi-même pour choisir (je ne me fais pas si facilement influencer par les RS, d’abord peser le pour et le contre pour ce qui pourrait me tenter [en cela j’adore les avis négatifs construits]).

    En ce moment, par exemple, c’est lecture commune avec une amie des Aventuriers de la mer de Robin Hobb qui incarne pour moi et un pilier de la fantasy et la nostalgie de mes premières belles lectures. Pour le coup, depuis le début, j’ai l’impression de rentrer à la maison.

  6. Coucou,

    Forcément, ton billet me parle comme on a évoqué le sujet il y a pas si longtemps que ça. Je pense que mon problème principal vient d’une auto-résistance à l’abandon, parce que j’ai toujours ce maigre espoir que cela pourrait être mieux. Mais il va vraiment falloir que je travaille sur ça.

    Période de lecture plutôt « trou » de mon côté, une lecture comme la Nuit du Faune fait un peu dérailler et perdre du temps, mais je vais essayer d’ajuster le tir avec des titres courts et qui ont tout pour me plaire. Par contre, à ton inverse, j’ai rarement des « ratés » de ciblage. Typiquement, je sais que le YA n’est pas fait pour moi, donc je le lis très peu, et seulement des titres vraiment susceptibles de me plaire (et donc quand j’en fais mon retour, je nuance bien que c’est pas pour moi, car je ne suis pas le public visé, pas que c’est un mauvais titre).

    Quant aux aspects qui pourraient me faire arrêter une lecture (et c’est pour des romans, les novellas je les lis jusqu’au bout en général), je pense que c’est une déconnexion totale de l’intrigue et des personnages, ou alors des représentations, principes narratifs et messages passés avec lesquels je ne suis vraiment pas d’accord (relations entre les personnages toxiques, viol utilisé comme tournant de l’intrigue « juste pour ça », ect).

    Merci en tous cas d’avoir évoqué ce sujet qui, j’ai l’impression, crée un peu une scission dans le monde de la lecture.

    1. Ah, tu pointes un truc qui justement me hérisse et dont je pense faire aussi un billet un jour : les relations toxiques entre les personnages et le viol. C’est ABSOLUMENT DINGUE le nombre de viols gratos dans les bouquins. Et traités de manière hallucinante : une façon pour le perso féminin de grandir et de se construire, ou un truc détourné en scène dark romance… Au secours. Ca me rend folle. Je comprends très bien ton ressenti là-dessus.
      Mais je suis admirative aussi de ta volonté d’aller au bout de tes lectures ! Cet espoir d’amélioration est positif, ça veut dire que tu laisses une chance aux bouquins de te surprendre, ce qui peut d’ailleurs être le cas. Tu ne t’avoues pas vaincue, et ça c’est une force aussi 🙂

  7. Cette pause café est super intéressante !
    J’ai rarement abandonné un livre. Quand ça arrive, c’est souvent que je trouve les personnages insupportables, car ils peuvent aussi être une raison de me faire continuer quand j’en apprécie dans un récit qui ne m’emballe pas en lui-même. Dans ces cas-là, la lecture en diagonale est mon amie. Mais si je vais jusqu’au bout, en cas de tomes à suivre, il y a peu de chances que je poursuive, honnêtement.

    Quand c’est mal écrit (fautes nombreuses, maladresses grammaticales, narratives ou incohérences nombreuses et répétées), c’est non sans hésiter. Mais ce n’est pas fréquent dans mes lectures personnelles.

    D’un autre côté, quand je ne sens pas une lecture mais que je veux quand même essayer, les bibliothèques sont mes grandes amies. ça ne donne pas l’impression de jeter son argent par les fenêtres quand ça finit en abandon.

    Après je fais un constat similaire au tien pour éviter les abandons: éviter les genres qui ne me conviennent que rarement (coucou YA), idem pour les ME (De Saxus, la première, et ce pour bien des raisons), choisir moi-même mes lectures (je ne me fais pas si facilement influencée par les RS, et je vais toujours chercher à peser le pour et le contre [en cela j’adore les avis négatifs construits]) et privilégier les valeurs sûres en cas de période de doutes notamment.

    En ce moment, ça va bien de mon côté : lecture commune avec une amie des Aventuriers de la mer de Robin Hobb, qui incarne, pour moi, et un pilier de la fantasy, et la nostalgie de mes premières belles lectures. Pour le coup, depuis que j’ai commencé, c’est comme rentrer à la maison.

    1. Je suis totalement d’accord avec tous les points que tu évoques 🙂
      Et tu fais bien de mentionner les médiathèques, j’en ferai certainement une pause café dédiée d’ailleurs à la rentrée.
      Ah De Saxus. Ma maison préférée (c’est ironique). Il y a tant à dire sur cette « maison » (lève les yeux au ciel).
      Je vais retenter un jour Robin Hobb, ce n’est pas la première fois que j’entends parler des aventuriers de la mer et j’aimerais m’y plonger. J’avais lu le dernier magicien que j’avais détesté, et ça m’avait refroidie; depuis, je n’ai pas retenté de lire cette autrice et c’est une erreur à laquelle je souhaiterais remédier.
      Une valeur sûre c’est une super idée pour se sortir d’une période compliquée.

  8. Comme mes prédécesseurs dans ces commentaires, je me retrouve en grande part dans ton billet.
    J’ai plutôt tendance à remettre la lecture à plus tard. Parfois, beaucoup plus tard. À tel point que cela frise l’abandon. Mais, comme toi, je me sens redevable quand il s’agit d’un SP, surtout quand j’en ai fait la demande. Je suis en train de galérer sur un roman YA qui me pose de grands problèmes à cause du style qui aurait mérité selon moi une bonne relecture et un toilettage digne de ce nom. Je lis donc par petits morceaux, entre de bonnes lectures.
    Mais, et là aussi je te rejoins, à présent, je fais du tri dans mes choix, afin d’éviter au maximum ces déconvenues.

    1. Bon courage pour ta lecture mitigée du moment… Se rabattre sur une valeur sûre après ou l’intercaler dans d’autres lectures plus satisfaisantes comme tu le fais est une bonne idée, ça fait passer la pilule plus facilement.
      La procrastination c’est terrible ! ça m’est arrivé aussi de dire « oui oui je le reprendrai… plus tard ». Bon, j’ai rarement repris au final !

  9. Tu as bien raison de t’autoriser à abandonner ce qui ne te parle pas, c’est essentiel, selon moi…
    J’espère que tu vas aller mieux et trouver de la joie et du pep’s pour te rebooster.
    Je t’envoie plein de belles énergies <3

  10. Pour une fois mon commentaire sera court ! ^^
    Fut un temps, j’aurai tout lu, en entier. Maintenant, vu la tronche de ma PAL, je n’accroche pas ? La lecture d’un roman devient un pensum ?J’essaie encore un chapitre ou deux pour voir, et si ça continue pareil, boum, j’abandonne et bye bye livre !
    Le dernier abandon en date était Vanja et le loup, plébiscité ailleurs, mais j’ai pas accroché au style, et puis je ne sais pas, ça ne l’a pas fait du tout alors je n’ai pas insisté (et c’était un emprunt à la bibli). Dernier abandon d’un titre de ma Pal : Chromatopia de Betty Piccioli, pourtan encensé par ailleurs et j’apprécie la personne, mais je n’ai pas accroché et j’avais deviné trop de choses à l’avance.

    La seule fois où je me suis forcée, c’était pour Les oubliés de l’amas de Floriane Soulas, car je faisais partie des jurés du Prix Imaginales des bibliothécaires et je voulais tout lire pour voter en âme et conscience – j’ai donc opté pour la technique de la lecture en diagonale que tu cites !

    Enfin, il y a les cas où je sens que ça pourrait me plaire, mais ce n’est pas le bon timing (parce que le moral, le temps, l’énergie, whatever – comme tu le soulignes). C’est le cas pour Féro(ce)cités que j’ai mis de côté en pleine lecture, pour plus tard, car je sens la qualité des textes, mais je n’avais pas du tout la tête assez disponible pour pleinement en profiter.

    Voilà. Mais je n’hésite plus à abandonner, j’ai trop de trucs à lire ! So many books, so little time.

    (et zut j’ai encore fait un pavé XD)

    (ce qui me fait penser que j’ai enchaîné les coups de coeur en début d’année, et là, je n’ai pas eu de nouveau coup de coeur depuis quelque temps. De bonnes lectures, oui, pas mal ; des lectures bof, oui, quelques unes, mais rien qui me fasse vibrer comme en première partie d’année. Un coup de mou général ?)

    1. Court ahah j’adore ^^
      Oui, le ratio temps/PaL est terrible pour les lectures moyennes…
      Oui, j’ai pu échanger avec pas mal de lecteurs, blogueurs etc., et oui, j’ai la sensation qu’on est tous épuisés et un peu à plat. Fin d’année, contexte difficile, actu pas drôle et qui nous impacte tous… besoin d’air ! ça ira mieux en septembre (j’espère).

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