Pause Café #18 : Illustrateurs et couvertures de livres

Bonjour et bienvenue dans cette Pause Café #18 ! Je me suis un peu creusé les méninges pour dénicher un sujet original sur lequel papoter ce matin. Et c’est Projets Sillex qui m’a donné une idée cette semaine, à l’occasion de la cover reveal de son prochain roman à paraître, Kerhoded, d’Hélène Néra. Je vous propose de parler de couvertures de livres, d’un point de vue marketing, mais aussi artistique. Car il faut bien le dire : les illustrateurs se surpassent en talent, et pourtant ils restent encore trop souvent dans l’ombre. Alors j’avais envie aujourd’hui de vous présenter quelques-uns de mes artistes préférés.

Alors, z’en dites quoi de cette couverture de Cindy Canévet ? C’est le prochain roman à paraître chez Projets Sillex, signé Hélène Néra. La campagne débute le 3 mai ! Je répète, la campagne débute le 3 mai ^^ Mille mercis à Nicolas de Projets Sillex pour le dossier de presse ! J’ai hâte de lire les premières pages 🙂

La couv’, élément marketing

La couverture, c’est le paquet cadeau. C’est ce qui nous attire, nous lecteurs acheteurs faibles. Qu’on la juge belle ou pas, elle doit attirer l’œil et comporter les éléments éditoriaux. On retrouve sur la première de couverture tous les éléments de la charte graphique de la maison, communs à chaque maquette de livre. Police, cadrage, photo ou pas, couleur de fond…

Mais j’ai l’impression qu’en SFFF, la couverture est bien plus que ça. Evidemment, dans le fond, c’est pareil, mais avec un enjeu beaucoup plus énorme à mon sens : attirer davantage de lecteurs vers cette littérature de genre encore considérée comme sous littérature.

A ce titre, la « cover reveal » prend des proportions absolument dingues. Etalée sur plusieurs jours, avec un suspense insoutenable… c’est un battage médiatique incroyable. Et certaines maisons sont super talentueuses dans ce domaine. Je pense notamment à De Saxus, qui parvient même à faire piaffer son lectorat d’impatience alors que ses couvertures sont les mêmes que les éditions anglosaxonnes…

Et allez, soyons honnêtes : qui n’a pas déjà acheté un bouquin juste pour sa couverture, sans avoir lu le résumé ? 🙂 Dommage qu’on ne voie que les dos des bouquins dans nos bibliothèques, n’est ce pas ?  ^^

Montre-moi ta couverture, je te dirai qui tu es

Attirer et distinguer les publics

Plus largement, la couverture est un élément de distinction, entre les publics, d’abord. J’ai un exemple assez récent en tête : la réédition de Prospérine Virgule-Point de Laure Dargelos s’est accompagnée d’un changement de couverture… Je vous laisse apprécier et comparer les deux, et décider laquelle selon vous fait très « jeunesse ». En soi, ce n’est pas un problème, mais autant la première couverture pouvait attirer un public plus large, autant la seconde, à mon avis, est beaucoup plus ciblée.

Distinguer les genres littéraires

Et la couverture, à mon sens, distingue aussi les genres littéraires. On différencie par exemple assez bien les couv’ de blanche de celles de SFFF. Personnellement, celles de littérature blanche me semblent souvent plus sommaires, comme si les maisons n’avaient pas besoin de faire d’effort visuel pour assurer les ventes et avoir leur place en tête de gondole dans les points de vente. Du coup, je trouve pas mal de couvertures plutôt simplistes, aux police peu séduisantes, avec parfois une photo de l’auteur (je ne suis pas fan) ou une accroche (j’ai horreur de ça).

Cette semaine, l’article sur Actualitté consacré à la nouvelle collection Le Rayon Imaginaire chez Hachette était intéressant de ce point de vue là. Brigitte Leblanc, créatrice et directrice éditoriale de la collection, a soulevé cette distinction entre les couvertures de blanche et celles de SFFF. On voit bien là que la couverture est bien plus qu’un élément marketing.

Décloisonner publics et genres littéraires

Car au-delà d’attirer le chaland et de le faire craquer, la couverture annonce la couleur : Blanche // Noire // SFFF. Effectivement, les couvertures semblent pensées par genre et traduire celui-ci. Ma bibliothèque de SFFF est effectivement très noire… Quand la blanche est beaucoup plus claire, tant sur le dos que sur les couvertures. Et c’est assez intéressant de voir comment les couvertures sont conçues dans cette collection chez Hachette : assez sobres et plus blanches. Bref, susceptibles donc d’attirer davantage de monde (comprendre : « ne pas faire peur au lectorat de blanche avec des couvertures trop genrées SFFF, pour l’amener à en lire sans qu’il s’en rende compte et l’amener, enfin, à se dire qu’en fait, en fait, c’est génial »).

Finalement, la couverture a ici un rôle bien plus important : décloisonner les genres et les publics.

Mon rapport à la couverture

Faible, moi ?

Alors oui, j’aime les belles couvertures et je trouve qu’en SFFF elles sont vraiment attirantes (enfin, certaines sont vraiment… heu… bizarres; ça me fait penser à un certain concours sur un certain discord ^^). Mais en fait, ça dépend des sous-genres. En général, je déteste celles de romance paranormale (le mâle alpha torse nu ça commence à bien faire) et d’urban fantasy (la nana girly et sexy à souhait ça commence aussi à bien faire).

Il m’est arrivé une fois d’acheter un bouquin sur sa couverture seule. Cela dit, si je fais waouh waouh devant des couvertures de plus en plus sublimes, j’attends sagement le résumé, et éventuellement des premiers avis.

Il y les bonnes couvertures et les autres

Pour moi, une couverture réussie ne provient pas seulement de l’illustration, mais aussi de son lien avec le roman qu’elle accompagne, et de son intégration avec la charte graphique de la maison d’édition. Par exemple, j’aime beaucoup regarder une couverture après lecture pour remarquer tous les petits détails qui sont autant de clins d’œil à des éléments du roman. Et j’aime aussi reconnaître l’identité de la maison dans la couverture : voir comment le logo est intégré à la maquette, l’harmonie des différents titres au fil des publications, retrouver une certaine homogénéité et une cohérence dans les différentes couvertures et la ligne éditoriale

Mes illustrateurs préférés

Petite liste non exhaustive de mes illustrateurs favoris ! Cette Pause Café #18 se veut visuelle 🙂

  • Dorian Machecourt, qui a fait un certain nombre de couvertures d’œuvres de Léa Silhol, dont les deux recueils Sacra.
  • Cindy Canévet, illustratrice des romans Rocaille de Pauline Sidre et le prochain Kerhoded de Hélène Nera qui va sortir chez Projets Sillex;
  • Mina M, autrice et illustratrice au Chat noir et chez Magic Mirror entre autres, qui a réalisé par exemple la dernière couverture percutante du Reflet brisé de Nina Gorlier;
  • Emilie Léger, qui fait pas mal de couvertures pour Noir d’Absinthe, notamment La fille qui danse de Lisa Soto, ou encore l’anthologie La folie et l’absinthe dirigée par Emilie Chevallier Moreux;
  • J’aime beaucoup aussi Marcela Bolivar, qui fait aussi des couvertures pour Noir d’Absinthe et qui a réalisé celle du Cloître des vanités de Manon Ségur chez Crin de chimère;
  • Evidemment, je ne peux pas ne pas citer Aurélien Police, qui me décoiffe à chaque couverture qu’il fait. Il travaille beaucoup avec Le bélial, notamment pour la collection UHL. Mais j’aime particulièrement celle de L’ours et du rossignol de Katherine Arden, chez Folio SF.

Mon top 12 des couvertures

De haut en bas, de gauche à droite : Feldrik Rivat, Le chrysanthème noir, HSN, ill. : Elian Black’ Mor & Carine-M; Pierre Pevel et all., Contes et récits du Paris des Merveilles, Bragelonne, ill. : Xavier Collette; Christophe Guilemain, L’enterrement des étoiles, Mnemos, ill. : Abel Klaer; Emmanuel Chastellière, Célestopol 1922, HSN, ill. : Marc Simonetti; Terri Windling, L’épouse de bois, Moutons électriques, ill. : Brian Froud; Céline Chevet & all, La folie et l’absinthe, Noir d’absinthe, ill. : Emilie Léger; Benjamin Lupu, Le grand jeu, Bragelonne, ill. : Benjamin Carré; Manon Ségur, Le cloître des vanités, Crin de chimère, ill. : Marcela Bolivar; Charlotte Ambrun, Le royaume sans ciel, Magic Mirror, ill. : Mina M; Katherine Arden, L’ours et le rossignol, Folio SF, ill. : Aurélien Police; Pauline Sidre, Rocaille, Projets Sillex, ill. : Cindy Canévet et Léa Silhol, Sacra Tome 1, Parfums d’Isenne et d’ailleurs, Nitchevo factory, ill. : Dorian Machecourt.

Et vous ?

Quel est votre rapport aux couvertures ? Est-ce important pour vous ? A quel point ? Avez-vous déjà fait un achat impulsif rien qu’avec la couverture ?

Quelles sont vos couvertures de livres préférées ? Suivez-vous des illustrateurs ? Quels sont vos favoris ?

Avez-vous aussi l’impression d’une différence de couvertures entre les genres ? Avez-vous des collections en blanche que vous aimez particulièrement pour leur maquette et leurs couvertures ?

J’espère que cette Pause café #18 illustrée vous aura plu, et donné envie de découvrir certains de ces romans. Comme toujours, n’hésitez pas à partager vos ressentis, remarques et avis en commentaires. Je suis curieuse de voir vos couvertures préférées, de découvrir peut-être des illustrateurs de talent que je ne connais pas encore, alors partagez vos coups de cœur ! On se retrouve dans quinze jours, pour un nouveau numéro de Pause Café !

12 commentaires sur “Pause Café #18 : Illustrateurs et couvertures de livres

Ajouter un commentaire

  1. J’avoue que, moi, l’impact d’une couverture sur mes achats serait plutôt négatif! Je ne me souviens pas avoir acheté un livre sur sa seule couverture, mais m’en être détournée avant même de lire le résumé, par contre, ça m’arrive plus que souvent ! Pareil que toi, la nana tous seins dehors avec un épée en rubis plus large que sa cuisse ou les défilés d’abdominaux saillants et luisants, en général, je laisse. Les graphismes trop enfantins, aussi. Il est possible que du coup, je passe à côté de très bonnes choses!

    En tant qu’auteur, j’ai choisi de confier mes couvertures à un illustrateur qui n’avait jamais réalisé ce genre de commandes (professionnellement, il est plutôt orienté vers les artworks musicaux), uniquement parce que son style m’avait tapé dans l’oeil. D’ailleurs on a réalisé après coup qu’on s’était rencontrés en soirée et en concert plusieurs fois il y a plus de dix ans de cela, avant qu’il ne commence à publier ses dessins et moi mes écrits. D’un point de vue marketing, je ne crois pas que notre collaboration soit un véritable succès… Mais ça me fendrait le coeur de devoir en changer pour autant, car d’un point de vue artistique je les trouve sublimes, et j’adore son interprétation visuelle de mon univers. Tant pis si je demeure la seule à qui elles plaisent !
    Je glisse son insta en fin de post, si vous aimez le noir et blanc, Otto Dix et les détails torturés: https://www.instagram.com/m_c_illustration/

    Merci pour cette nouvelle pause café !

    1. Ta démarche en tant qu’autrice et l’intérêt que tu portes au travail de ton illustrateur me fait un peu penser à celle de Noir d’Absinthe, qui privilégie l’Art et la cohérence avec ses goûts, plutôt que la couverture vendeuse.
      Tant mieux si elles te plaisent ces couvertures, car de ce que tu dis, elles semblent vraiment être en harmonie avec ton univers, donc dans un sens, c’est l’idéal, je trouve. Allier l’Art et le marketing n’est pas toujours évident.

      Je ne connaissais pas cet artiste; j’ai fait un petit tour sur ses réseaux pour explorer un peu. Je ne sais pas si ça me plaît ou pas en revanche. Là encore ça me fait penser au travail de l’artiste Amaryan, qui a fait la couverture du dernier NdA et le futur Dremence à sortir cet automne. Noir et blanc et torturé. Pareil, je ne sais pas si cela me plaît…
      Mais je reconnais la singularité de leurs travaux et de leur univers très évocateur et qui annonce d’emblée la couleur. Il y a une forte personnalité dans ces œuvres.

      Merci surtout à toi pour ton retour et cette découverte !

  2. Une pause café hyper intéressante encore une fois! Je fais partie des lectrices superficielles qui adorent les belles couvertures. Tu trouveras peu de romans papier chez moi avec des couvertures que je n’aime pas. Je suis moins regardante avec les ebooks où s’y trouvent la plupart de mes romances, surtout celles avec des torses nus ou sexuellement explicites. Je ne suis vraiment pas fan… par contre en SFFF mon coeur frétille à chaque teaser d’annonce (pas ceux de de Saxus par contre, c’est ridicule franchement c’est la même que la VO quasiment à chaque fois je ne comprends pas tout ce batage). En illustrateurs j’aime beaucoup Aurélien Police comme toi, Tiphs et Noemie Chevalier. Et j’aime aussi bcp découvrir le processus de choix et conception de couvertures. C’est hyper intéressant de voir tout le travail qui a mené à la couv’ définive.

    1. J’aime aussi les belles couvertures ! Sommes-nous pour autant superficielles ? je ne crois pas, car cela fait vraiment partie de l’œuvre, surtout en SFFF selon moi; il y a une fusion très forte entre couverture et texte, qui vont ensemble.
      Tiphs fait des choses assez chouettes effectivement, un peu moins à mon goût mais j’aime bcp ses couvertures chez Scrineo (Les cendres du serpent-monde ou le récent jardin des chimères). Je mets son lien ici : https://www.tiphs-art.com/
      Et idem, Noémie Chevalier je ne la connaissais pas encore vraiment mais je me rends compte qu’elle a fait bcp de couvertures chez pas mal d’éditeurs, c’est elle qui a fait les couvertures des héritiers de Brisaine ! Et hop pareil je mets son lien ici pour les curieux : https://www.artstation.com/chevalier

      Merci beaucoup pour le partage de tes illustrateurs favoris ! L’occasion d’aller creuser davantage leur travail 🙂

  3. Il est évident qu’une jolie couverture me fait craquer… suis-je faible ?
    Pour aller plus loin, je recommande les vidéos de « Les Mots de l’Imaginaire » qui amène également son expérience d’éditrice sur la question (et elle touche tant à l’auto-édition qu’à l’édition « classique »).

  4. Encore et toujours un RDV intéressant et richement travaillé !
    D’autant plus que je suis quelqu’un d’extrêmement faible face aux couvertures des romans. Il faut dire que c’est le premier élément qui attire mon œil et j’apprécie les beaux ouvrages et autres livres-objets. Pourtant, il faut bien avouer que certaines dénotent complètement l’œuvre et cela est dommageable tant finalement le contenant reste bien superficiel quant au contenu.

    PS : Quelle idée a eu la ME de transformer la magnifique couverture que possédait Prospérine Virgule-Point ? Parfois, je ne comprends pas certains choix éditoriaux.

    1. Je te rejoins, c’est très frustrant parfois quand les couvertures sont magnifiques et que l’essai ne parvient pas à être transformé à la lecture… ! A contrario il arrive aussi que certains super bouquins ne soient pas assez mis en valeur par la couv et on risque alors de passer à côté d’une pépite… Difficile équilibre !

      Et je comprends ton rapport à la couverture, c’est une part non négligeable du livre objet et certains livres de ce genre sont vraiment superbes.

      Ah, tu trouves aussi, hein, que cette nouvelle couverture est étrange ? C’est le même éditeur en plus, Rivka, qui change la couverture pour son second tirage… J’avoue ne pas comprendre non plus !

      Merci pour ton retour 🙂 Je suis très contente que le sujet t’ait plu !

  5. Pour moi une belle couverture est un énorme plus pour un roman. Les ME qui proposent des couv’ peu travaillée ou trop passe-partout, ça ne me donne pas envie de découvrir l’auteur et le roman. J’ai déjà acheté un roman juste pour sa couv’ mais c’était avant que je suive d’aussi près l’actualité SFFF XD

    J’ai en plus quelques illustrateurs fétiches : Aurélien Police (bien sur), Anouck Faure (dont je trouve le travail à couper le souffle), Dan Dos Santos (toutes les couv’ de Mercy Thompson), Cindy Canévet (Rocaille <3) et Qistina khalidah (Face au dragon).

    Parmi les dernières couv' que j'ai adoré : Sharha de Charlotte Bousquet (couv' de Mélanie Delon) ou La nuit du faune de Romain Lucazeau (couv' d'Anouck Faure).

    Encore un super article, j'adore tes pause café 🙂

    1. Merci pour ton passage et le partage de tes favoris ! Je vais aller jeter un œil aux artistes que tu mentionnes, je ne les connais pas tous.
      Pour les curieux je mets les liens ici : https://anouckfaure.com/, https://www.melaniedelon.com/gallery.html (ohlala j’aime beaucoup !!), et https://www.dandossantos.com/gallery

      Ca me fait penser que je n’ai même pas parlé du travail incroyable que tu mènes avec Lhisbei sur la présentation des couvertures de sorties mensuelles 🙁 Pardon pour cette omission…

  6. Aaaaaah que voilà une superbe pause café qui régale les yeux !!! Merci !!!!
    Comme toi, la couverture est très importante à mes yeux. Il m’est arrivé de privilégier une autre édition (parfois la VO si en anglais), voire renoncer à l’achat pour un bête emprunt (ou rien) si je ne trouvais pas la couverture à mon goût… Y a vraiment que pour les livres numériques où je m’en fiche, vu que ça ne se voit pas (et en plus ma liseuse est en noir et blanc). Et encore… si j’ai un coup de foudre pour une lecture numérique et qu’en plus la couverture est belle, j’ai tendance à craquer aussi pour le format papier ! (cf Valadonne de Marie Tétart, illustré par Amaryan alias Anouck Faure, qui a récemment illustré plusieurs titres chez Noir d’Absinthe et dont j’adore le travail !)

    En tant qu’autrice, c’est important aussi, d’ailleurs, j’ai tendance à préférer soumettre/travailler avec des ME où la charte graphique me plaît. J’adore la démarche chez NdA qui fait qu’on est associés à l’élaboration de la couverture, de A à Z. Je ne me verrais pas proposer un manuscrit chez une ME où je trouverai leurs couvertures peu à mon goût. ça paraît superficiel, mais ça fait partie de mes critères quand je prépare mes soumissions.

    J’ai des chouchous et j’avoue que pour certains, en tant qu’autrice, avoir un jour une couverture signée par elles/eux est un rêve ! Manchu (mais faudrait que j’écrive de la SF pour ça), Mina M (c’est bien parti ^^), Aurélien Police, Marcela Bolivar…
    Sinon, en dehors de ces rêves d’autrice, j’aime aussi beaucoup le travail de Dorian Machecourt, Emilie Léger (évidemment ! Je me sens tellement chanceuse qu’elle ait illustré mon premier roman !), Melchior Ascaride, …

    1. Ah mais Amaryan = Anouck Faure ! (je débarque, je n’avais pas fait le rapprochement).
      Et comme pour les autres artistes, je mets les liens de leurs pages ici (pour Anouck Faure cf mon commentaire à Chut Maman Lit) :
      https://www.mascaride.com/, https://www.2dgalleries.com/artist/manchu-13215

      Et je comprends ton point de vue d’autrice sur la couverture; l’importance d’associer l’auteur à sa conception me paraît incontournable ! Je ne suis pas sûre que les graphistes puissent lire en entier tous les bouquins qu’ils illustrent, il faut donc qu’ils puissent s’appuyer sur quelqu’un pour pouvoir y glisser des clins d’œil du bouquin et capter au mieux l’essence même du livre. L’auteur me semble le mieux placé pour l’aider dans ce travail !
      Et c’est un peu comme des habits : si on me mettait en robe de soirée, aussi belle qu’elle soit, je serais super mal à l’aise et je ne me reconnaîtrais pas; je vois la couverture d’un livre de la même manière. Je partage donc totalement ton point de vue !
      Je trouve ça assez chouette que des maisons d’édition impliquent l’auteur dans la conception du livre et que tu aies pu le vivre.

      Merci pour ton retour, le partage de tes artistes favoris et ton point de vue d’autrice, toujours complémentaire et très éclairant 🙂

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Fièrement propulsé par WordPress | Thème : Baskerville 2 par Anders Noren.

Retour en haut ↑