Magic Mirror Editions

On continue la série de portraits des maisons d’édition d’imaginaire avec Magic Mirror Editions ! Cette petite maison d’édition fondée en 2016 est basée à Toulon, et est spécialisée dans la réécriture de contes de fées. Elle publie peu, mais ce sont des petites pépites sorties … tout droit de l’autre côté du miroir.

L’univers Magic Mirror

Maison indépendante, Magic Mirror Editions a pour slogan « Passez de l’autre côté du miroir… » : clin d’œil à l’œuvre merveilleuse de Lewis Carroll (Through the looking-glass and What Alice Found There, 1871).

Magic Mirror éditions a été fondée par Sandy Ruperti, qui est aussi la créatrice du site et de la chaîne Youtube « Wonder Factory ». Elle y livre, dans ses billets et vidéos, ses impressions de lecture, ses sources d’inspiration, des conseils d’écriture… et se dévoile. Elle nous fait découvrir son univers, d’une manière touchante, avec poésie et humour… Par certains aspects, on rentre dans son quotidien, et c’est une autre manière de découvrir l’éditrice.

C’est aussi un blog, où l’on retrouve notamment des interviews des autrices.

Le catalogue Magic Mirror

Les ouvrages publiés sont disponibles sur la boutique en ligne de la maison d’édition. Mais aussi sur Amazon et sur commande en librairie. Les livres sont publiés en version papier et numérique.

3 collections :

  • Enchanted. Collection principale qui regroupe les réécritures des contes de fées. Ce que murmure la mer, par Claire Carabas revisite La petite sirène; Le royaume sans ciel de Charlotte Ambrun regroupe trois contes en un.
  • Bad Wolf. On y revisite les contes mais cette fois vus par les méchants de l’histoire (Tant que vole la poussière, de Cameron Valciano, conte de Peter Pan de J.M Barrie revisité ou encore Fin de partie par Mérida Reinhardt).
  • Forgotten redécouvre des contes oubliés. Le Musicien, d’Annabelle Blangier, réinterprète le joueur de flûte de Hamelin, légende retranscrite par les frères Grimm; La mélodie des limbes de Nina Gorlier s’inspire du conte des sept corbeaux des frères Grimm.

Une quatrième collection, Beyond, va voir le jour en 2023. On y retrouvera les personnages de contes de fées dans des horizons lointains (spatiaux et temporels).

J’aime beaucoup cette maison d’édition. Les textes correspondent parfaitement à ce que j’aime lire. Ils oscillent entre délicatesse et piquant, revisitent des contes connus et méconnus, et sont incasables. On ne peut pas les ranger dans une catégorie bien définie, ils ont une personnalité bien marquée, magnifiée par des couvertures sublimes reflétant la poésie des textes.

La maison publie peu (2 à 3 titres par an), mais elle publie des petites pépites, pas très connues mais qui gagneraient à l’être davantage.

L’équipe Magic Mirror

6 autrices pour l’instant sont publiées, et chacune a son portrait interview. C’est intéressant, car cela permet de mieux les connaître, de découvrir leurs sources d’inspiration, de leur rapport avec les contes.

Magic Mirror c’est aussi Mina M, l’illustratrice de la maison, l’autrice de plusieurs couvertures (La bête du mois perdu, Le lac des cygnes, Ronces blanches et roses rouges…) et d’un roman, je vous laisse découvrir lequel ! ?

De gauche à droite : Nina Gorlier, La bête du bois perdu; Annabelle Blangier, Le musicien; Laetitia Arnould, Ronces blanches et roses rouges. Couvertures © Nina M.

Enfin, Magic Mirror éditions c’est une équipe de trois personnes, chargées des relations presse, libraires et des finances de la maison.

Pour accéder au catalogue de Magic Mirror, c’est par ici !

8 commentaires sur “Magic Mirror Editions

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  1. N’étant pas porté sur les réécritures de conte c’est une ME que je ne suis que partiellement mais elle a beaucoup de succès dans les rayons de la bibliothèque où je travaille et j’espère que ça continuera encore longtemps!

  2. Tiens, je ne connaissais pas cette ME ! Ça a l’air vraiment sympa. Et cette appel à roman SF m’inspire beaucoup (celui que j’essaie de faire éditer en ce moment est plus ou moins inspiré de la Belle et la Bête…) Je me demande à quel degré de ressemblance ils s’attendent ?

    1. Vu l’écart entre le roman « ronces blanches… » et le conte originel, je pense que les possibilités de réécriture sont assez larges. C’est vrai que le cadre de l’appel à textes n’est pas très fourni, peut-être justement pour ne pas se brider et recevoir des textes très variés ?

      C’est une toute petite ME, mais qui fait du très bon travail malgré des moyens limités. L’équipe est sympathique, et Sandy Ruperti, à la tête de la maison, particulièrement humaine et ouverte. Après, ce sont mes ressentis de lectrice, je ne sais pas comment ça se passe quand on est écrivain et en position de soumission de texte, forcément le rapport ne doit pas être le même.

  3. Eh bien cet article m’a fait faire une belle découverte ! Grâce à lui j’ai mieux cerné ce que je pouvais faire de mon roman. Je vais tenter du coup ! Merci 🙂

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