Présentation
Ronces blanches, roses rouges est un roman de Laetitia Arnould publié aux éditions Magic Mirror en 2017. C’est une réécriture du conte de Grimm du même nom (ne pas confondre avec Blanche-Neige).
Cette lecture remplit deux catégories de challenges :
- Printemps imaginaire francophone : les petites étoiles brillent aussi (petite maison d’édition)
- Blossom Spring Challenge : promenade aux coquelicots (couverture fleurie)
Synopsis
On suit deux sœurs, Sirona et Eloane, qui ont tout oublié de leur passé. Leur tutrice machiavélique fiance Sirona à un sombre inconnu. Pour échapper à son destin, Sirona s’enfuit dans la forêt, et se perd entre les ours qui rôdent, ces ronces blanches… Elle atterrit alors dans ce sombre château ensorcelé, dans lequel la Nuit semble éternelle, et habité par un Musicien étrange. Comment va t-elle pouvoir sortir de là et sauver sa petite sœur Eloane ?
Avis sur le pouce
Ce roman s’inspire du conte de Grimm, mais j’ai eu un peu de mal à m’y retrouver. C’est une réécriture mais qui s’en écarte vraiment beaucoup au point d’offrir un récit distinct. Pourquoi pas, après tout, mais quand le lien est si ténu entre les deux, la réécriture ne me semble pas évidente.
Les personnages ne m’ont pas scotchée. Sirona m’a un peu agacée, j’ai trouvé Eloane très ingénue, les méchants très très méchants. Des personnages typiques de conte en somme. C’est dans le thème mais j’aurais aimé quelque chose de plus fin. Et ça, justement, la réécriture de conte le permet.
L’écriture par contre est fluide, et cette œuvre se lit très (trop ?) facilement. Le langage manque un peu de poésie, de « façonnage ». La féérie et le merveilleux ne transparaissent pas dans l’écriture.
Si l’intrigue est bien ficelée, je me suis quand même ennuyée pendant la première partie, qui offre pas mal de longueurs, malgré un découpage du texte bienvenu. La seconde partie pour le coup déroule beaucoup de péripéties, c’est plus dynamique mais de fait le texte est un peu déséquilibré.
En bref…
Ronces blanches, roses rouges est un roman sympathique donc, mais qui ne m’a pas émerveillée. Je pense néanmoins que l’autrice n’a pas tout révélé de son talent ici, et je poursuivrai mes pérégrinations avec son autre titre chez Magic Mirror, Le bois sans songe.
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