Mariana Enriquez – Notre part de nuit

En voilà un autre monstre qui me faisait bien peur. Depuis un an, Notre part de nuit de Mariana Enriquez rafle les prix et emporte l’adhésion de beaucoup de lecteurices. En plus, c’est un gros pavé, teinté d’horreur dans ses pages. Pas évident. Mais c’était un peu mon défi de l’été : parvenir à lire deux romans énormes, tant en nombre de pages qu’en qualité. Je les ai donc fait acheter par la BU où je travaille pour les emporter cet été. Mon premier était La cité des nuages et des oiseaux d’Anthony Doerr, une très bonne lecture. Quant à ce roman, je dois dire que je regrette bien également d’avoir attendu si longtemps, car voici ma meilleure lecture de l’année pour l’instant.

4ème de couverture

Un père et son fils traversent l’Argentine par la route, comme en fuite. Où vont-ils ? A qui cherchent-ils à échapper ? Le petit garçon s’appelle Gaspar. Sa mère a disparu dans des circonstances étranges. Comme son père, Gaspar a hérité d’un terrible don : il est destiné à devenir médium pour le compte d’une mystérieuse société secrète qui entre en contact avec les Ténèbres pour percer les mystères de la vie éternelle.

Un roman familial

Une relation père-fils fragile et violente

Notre part de nuit est un roman essentiellement centré sur la relation père-fils, Juan et Gaspar.

Ce binôme m’a beaucoup plu malgré sa violence et son aspect totalement dysfonctionnel. Certaines personnes ont trouvé cette violence gratuite, trop répétitive et pas suffisamment bien rattachée au récit. Oui, il y a des pages difficiles, surtout pour un lecteur contemporain. Mais la violence est réaliste, authentique. Elle arrive sans crier gare, quand ni Gaspar ni le lecteur ne s’y attendent. Elle semble répondre à des pulsions irrépressibles. Rien ne peut expliquer ni justifier cela, encore moins faire en sorte que ça passe mieux. Elle se révèle brute, sans être enjolivée ni amoindrie.

Et au-delà de ces moments douloureux et angoissants, il y a une sorte de compréhension mutuelle entre les deux, malgré les non-dits. Un attachement silencieux, qui prend tout son sens au fur et à mesure du roman. Juan a une présence magnétique tout au long du récit que j’ai adorée. Présent ou pas, il hante chacun des personnages. Ainsi, au-delà de la violence des pages, du caractère taciturne de Juan et des engueulades entre les deux, et j’ai surtout vu d’emblée une histoire pleine d’amour d’un père pour son fils. Et peu à peu, le roman nous apprend, tant à Gaspar qu’au lecteur, à aimer Juan. J’ai trouvé cette relation très touchante.

Le sang de mon sang

Juan-Gaspar, c’est un peu seuls contre tous. Car ils descendent de familles complètement dingues, im- et amorales, obnubilées par le sang et les pouvoirs de l’Ombre. Tous sont ou givrés, ou soumis, ou détruits. Mais chaque personnage m’a plu, jusqu’au plus mesquin/lâche/violent/horrible. Car ils sont remarquablement bien écrits, et authentiques. Et surtout, ils sont chacun une facette de l’éventail de couleurs entre le gris et le noir. Ils explorent alors la part sombre qui réside en chacun de nous. Les familles Bradford et Reyes se considèrent en plus comme une dynastie : propriétaires terriens, intégrés à l’Ordre et puissants, ils font la loi sous l’égide des trois Reines mères. Impossible d’échapper à leur toile : ni Gaspar, ni Juan, ni le lecteur ne parvient à s’en défaire.

Chaque électron de cette famille monstrueuse à deux branches et trois têtes au sommet gravite autour du binôme Gaspar-Juan. J’ai pas mal pensé au schéma actantiel de Greimas pendant ma lecture, en me disant que ce roman s’amusait particulièrement des règles établies pour les bousculer jusqu’au bout. Car pas vraiment de gentil ni de méchant dans ce bouquin, ni de rôle bien établi pour les personnages. Au fil du temps, des événements… chacun tente surtout de sauver sa peau. Certains disparaissent, d’autres reviennent… Leurs relations sont brouillonnes, complexes, changeantes. Ca peut paraître parfois illogique, incompréhensible, mais n’est-ce-pas le propre de la vie, ça ? La vie, ce n’est pas un roman où tout semble s’emboîter logiquement pour les besoins de l’intrigue. De ce fait, Notre part de nuit est une fenêtre grande ouverte sur la réalité, voulant nous faire oublier qu’il reste un roman.

Un monstre

Un monstre narratif

S’il joue avec les rôles et fonctions des personnages, le roman s’amuse également avec le schéma narratif. En effet, Mariana Enriquez explose les 5 étapes du roman, pour les démultiplier. Notre part de nuit comporte plusieurs parties, plusieurs points de vue, et plusieurs époques. Ici, un point de vue omniscient, centré sur Juan et Gaspar. Ici, un point de vue interne et un récit à la première personne. Et là, un récit plutôt journalistique, d’un personnage complètement extérieur. Ah tiens, ici on repasse au « je » des années plus tôt…

Bref, c’est un puzzle dont il faut patiemment assembler les pièces, morceau par morceau, couleur par couleur. Chaque partie a son indépendance, tout en étant liée au roman. En effet, elle fonctionne seule, avec sa propre structure narrative, son cadre introductif, ses personnages etc. Il faut donc pour chaque partie se réinvestir dans le texte. Ensuite, il faut raccrocher les wagons pour trouver le sens de tout ceci et obtenir une vision macroscopique de l’ensemble. On se rend alors compte que chaque morceau a son utilité… Cela peut être difficile parce que le roman est long, son rythme pas forcément soutenu. Et puis il il connait une précipitation dans son dernier cinquième qui laisse penser que ça y est, vous allez avoir LA révélation. Mais là encore, l’autrice s’amuse et nous propose quelque chose d’aussi décoiffant et inattendu que l’excipit de Bellefleur de J. C. Oates.

C’est grandiose, foutrement bien fait, cela relève du génie, et j’adore ça.

Entre fantastique et merveilleux

J’ai lu récemment l’essai de Todorov sur la littérature fantastique. Dans les commentaires, j’ai pu discuter avec plusieurs d’entre vous de sa définition trop restreinte et datée. On s’est interrogées sur la manière dont les œuvres postérieures ont pu étendre les frontières du fantastique, ou les dépasser pour donner autre chose. On se disait que certaines œuvres contemporaines ne rentraient pas dans la définition de Todorov. Il me semble que c’est justement le cas de Notre part de nuit.

Car ce roman est un savant mélange de plusieurs choses. Roman fantastique et roman merveilleux : selon Todorov, ce n’est pas possible, puisque quand on entre dans un genre, on quitte le premier (ou plutôt, on n’a jamais été dans le premier). Pourtant, le roman flirte clairement avec le fantastique, laissant les personnages et le lecteur indécis plusieurs dizaines de pages/années durant. Certains événements auront une explication « rationnelle », tandis que d’autres se verront juste acceptés comme tels, inexpliqués. L’autrice ne répond pas à toutes nos questions, loin de là. Il va falloir accepter et gérer votre propre frustration, liée à celle de deviner et de comprendre des choses que Gaspar ne décèle pas du tout. Vous allez alors le voir se perdre 700 pages durant alors que vous, VOUS SAVEZ. Enfin, un peu. Parce que ça reste pas mal mystérieux dans le fond, tout de même.

Un roman d’horreur

Bref, on oscille entre fantastique et merveilleux, sur fond d’horreur. Comme la violence de Juan, celle-ci est brusque, intervient quand on ne l’attend pas : elle gicle. Il n’y a pas de voyeurisme, pas de « normalité » de l’horreur dépeinte. Je tiens à le préciser : aucune banalisation de l’horreur ou de la violence dans ce roman. Mais l’horreur se donne pleine et entière, et par moments elle est difficilement soutenable. Car encore une fois, terriblement réaliste. Derrière l’horreur un peu magique liée aux forces occultes se cache une horreur bien humaine, féroce, sans limites. Et là aussi, l’autrice joue avec le genre, mêlant savamment les nuances de gris et de noir, l’imaginaire et le réel.

J’ai également adoré toutes les pages liées à la l’exploration d’une villa abandonnée et à ses répercussions. On se serait cru dans La maison des feuilles de Danielewski. On y retrouve des concepts entiers (la maison plus grande à l’intérieur qu’elle ne l’est à l’extérieur; les cloisons qui bougent, les murs qui se prolongent…). Cela apporte une dose de sueur froide dans le dos, plus traditionnelle, une horreur moins frontale mais tout aussi efficace. Que ce soit cette villa abandonnée ou celle de Juan, ou encore celle des grands-parents… la maison en tant que bâtisse, demeure, toit protecteur, ou lieu d’événements surnaturels terrifiants est déclinée à toutes les sauces et génère ce sentiment d’insécurité permanent. La thématique de la porte et du seuil donnant sur autre chose est alors la matérialisation de la frontière entre deux mondes, et j’ai trouvé ça aussi très malin.

Un Bellefleur occulte

J’ai mentionné Bellefleur plus haut : un de mes romans favoris. Son autrice, J. C. Oates le qualifiait de monstre, tant elle était vidée à la fin de son écriture. J’ai trouvé que les deux romans avaient de fortes similitudes, expliquant de ce fait pourquoi j’ai autant aimé Notre part de nuit.

Une famille…

Evidemment, l’aspect familial est central dans les deux romans, avec une famille complètement disjonctée à chaque fois. Omniprésente, tentaculaire, omnipotente : étouffante. J’ai ressenti la suffocation des personnages principaux, poussés dans leurs derniers retranchements. Mais en miroir, j’ai également suffoqué en tant que lectrice : ces deux romans sont denses, s’y plonger requiert un engagement et un abandon totaux. De plus, l’écriture est comme une toile d’araignée faussement gentillette, faussement simple, mais particulièrement redoutable. Elle intègre à chaque fois les dialogues dans le récit : les voix se mélangent, la frontière entre discours et récit s’estompe, et on perd le fil et la raison au même rythme que les personnages.

La folie

Autre similitude alors : cette avancée inexorable vers la folie, page après page. On sent qu’on court à la catastrophe, et ça monte des pages durant mais on ne s’en rend pas compte véritablement. Les deux autrices nous égarent en cours de route, mais au final la folie grandit, comme un monstre doté d’une gueule énorme. On est le témoin de la plongée des personnages, un par un, vers une zone de non retour. C’est terriblement efficace, créant du suspense sans artifices grossiers, et vous fait haleter là où le rythme est pourtant pépère. On ne s’en rend même pas vraiment compte, et il serait difficile à dire à quel moment précisément ça commence à dérailler.

Une multitude de genres

Comme Bellefleur, Notre part de nuit joue avec les genres. L’imaginaire est en revanche plus assumé dans le roman argentin, puisque l’intrigue repose sur cette société secrète, l’Ordre, dont le but est de capter la parole de l’Obscurité à travers des rituels. Comment, ce qu’elle raconte, d’où elle vient, son « taux de rationalité »… Je vous laisse le découvrir. Les pouvoirs occultes sont donc particulièrement prononcés dans Notre part de nuit, même si vous verrez que classer ce roman en imaginaire pur n’est pas forcément évident non plus. Ainsi, ces deux romans me semblent se situer sur la frontière entre imaginaire et blanche, et peuvent selon moi convenir à un lectorat assez large.

Une fresque argentine

Et enfin, dernière similitude entre les deux romans, que je vais détailler plus longuement : la fresque sociale, historique et économique qui se dessine à travers ce drame familial.

Bellefleur dressait le portrait d’une Amérique en vois d’expansion économique et industrielle. On y retrouvait, comme Notre part de nuit, le rapport propriétaires terriens/travailleurs avec les problématiques sous-jacentes de la répartition de la Terre, la domination sociale et économique par les classes supérieures et le poids de l’argent (corruption, etc.).

Notre part de nuit est un roman argentin, alors forcément, l’Histoire est un peu différente. L’autrice étire son intrigue depuis les années 60 jusqu’à la fin des années 90. Deux décennies instables ponctuées de coups d’Etat et de dictatures militaires, suivies d’un retour à la démocratie au début des années 80. Le roman dépeint alors une Argentine sous la dictature : on y lit son isolement par rapport aux pays limitrophes, l’impact de la dictature sur la pensée et la manière de vivre, la censure, la violence d’Etat, les disparitions en masse… et la collaboration des familles de propriétaires terriens avec le pouvoir militaire. Les années 80/90 sont l’occasion pour l’autrice d’explorer des milieux plus étudiants et intellectuels, ce qui lui permet de dresser un portrait de l’université argentine et du monde journalistique (qu’elle connait personnellement bien), de la jeunesse branchée gay face aux ravages du SIDA…

Sans en faire un roman historique, l’autrice a su intégrer son intrigue dans une réalité historique et à faire des liens entre les deux. Ce faisant, le portrait de cette Argentine qui se dessine n’est pas juste un décor en arrière-plan mais bien un élément à part entière de l’intrigue, tant celle-ci se retrouve parfaitement imbriquée dans l’environnement social, économique et culturel de l’époque. Et on peut aussi penser que l’intrigue du roman est le moyen qu’a trouvé l’autrice pour raconter l’histoire de son pays et celle qu’elle a vécue pendant cette période difficile. Encore une fenêtre ouverte sur la réalité…

En pratique

Mariana Enriquez, Notre part de nuit

Editions du Sous-sol, 2021 (réédité en format poche chez Points, 2023)

Couverture : Alexandre Cabanel (détail de L’ange déchu)

VO : Nuestra parte de noche, 2019

Traduction : Anne Plantagenet

Grand Prix de l’Imaginaire, Roman étranger, 2022; Imaginales, Roman étranger, 2022; Prix Planète SF des blogueurs 2022; Prix des libraires du Québec; Prix Payot du roman étranger; Prix Herralde 2019.

Autres avis : Yuyine a trouvé le temps long; lecture en demi-teinte pour Lhisbei; La Geekosophe a ressenti beaucoup de malaise dans la relation père-fils dépeinte; même sentiment d’éblouissement chez Justaword; un roman horrible, prenant, et réussi pour Post Tenebras Lire; un roman qui a faire vivre les montagnes russes à Lorkhan; franche réussite pour Baroona; un roman monstrueux parmi les maîtres du genre pour Tigger Lilly

Et voilà, j’ai fini. Je ne sais pas combien de fois j’ai relu, corrigé, recommencé des pans entiers de cette chronique, tant j’avais envie de vous parler en long, en large et en travers de ce roman tellement dense. Vous l’aurez compris, Notre part de nuit est un roman que j’ai adoré. Epoustouflant, étouffant, grandiose, brillant dans sa construction, malin dans son jeu sur les genres… et passionnant dans sa peinture de l’Argentine des années 60-90. Je dois ajouter que la traduction est remarquable, Anne Plantagenet a fait un boulot fantastique sur ce texte vraiment pas facile du tout. J’ai fait acheter le bouquin par le boulot, je peux vous dire que je vais l’acheter illico presto, et il aura une place d’honneur dans la bibliothèque. Quel pied, ça faisait bien longtemps que je n’avais pas eu une lecture comme ça !

15 commentaires sur “Mariana Enriquez – Notre part de nuit

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    1. je t’en prie, et te remercie pour ton passage 🙂 Oui en effet, c’est assez drôle que nous soyons plusieurs à l’avoir lu au même moment sans se concerter.

  1. Ma meilleure lecture de l’année 2021 ! Si tu as aimé les passages avec la maison inquiétante, on en trouve la genèse dans son recueil de nouvelles « Ce que nous avons perdu dans le Feu » 🙂
    Magnifique chronique !

  2. Est-ce que ça ne serait pas un peu un comble d’avoir peur de lire des pavés quand on écrit des chroniques aussi imposantes ? ^^ Ce qui n’est pas un reproche, car un tel livre mérite bien un billet aussi complet ! Et ça me permet d’y repenser et de me rendre compte que j’en ai encore des images en tête, ce qui confirme qu’il fut une lecture marquante.

    1. Ahah 😀 oui c’est vrai ^^ Quoique, ce qui me fait vraiment peur, ce n’est pas tant l’aspect énorme des bouquins, que leur aura et leur apparente complexité (je ne sais pas pourquoi je m’étais imaginé ça, ce n’est pas vraiment le cas, il n’y a rien d’incompréhensible dans ce roman). Bref, dans tous les cas, tu as raison, et je me suis fait la même réflexion d’ailleurs !
      Oui il me semble que ce roman est rempli d’images qui persistent et qui marquent, en effet…

  3. Je ne pensais pas le lire, car il ne m’attirait pas, mais déjà quand il avait reçu le prix Planète SF, mes antennes avaient frémi, en mode « tiens, peut-être que… ». Et vu ton avis plus qu’enthousiaste, ça y est, je le note ! 🙂

    1. Ah oui si si oui oui tu peux l’inscrire sur tes tablettes, son titre de chef-d’œuvre n’est pas volé. Mais au-delà de ça, je pense que tu peux être sensible à pas mal de choses : la relation père-fils peut te toucher je pense, l’ambiance aussi, beaucoup. Cependant, attention aux scènes très difficiles et qui marquent. Elles sont brèves, mais elles ont un impact fort.

  4. Très très intriguée par ton rapprochement avec Bellefleur. J’ai lu Les chutes de Joyce Carol Oates et j’avais été très impressionnée. Notre part de nuit a été parmi mes meilleures lectures de l’an dernier.

    1. Je pense que Bellefleur pourrait te plaire, c’est une sorte de monstre aussi dans son genre… Avec une petite louche de fantastique aussi, mais pas d’horreur. Les similitudes m’ont frappée, et expliquent pourquoi aussi j’ai autant aimé Notre part de nuit. C’était une chouette surprise, j’avais très peur de passer à côté. Et comme toi, c’est une de mes meilleurs lectures de l’année (enfin, la meilleure, même).

  5. J’ai envie de le lire mais je suis pas sûre que ce soit le moment (en fait je le lirais bien en audio mais je pense que certains passages vont être horribles alors j’attends d’avoir le courage de le lire au format papier)

    1. Certains passages sont difficiles oui; courts mais très marquants. Il n’y en a pas beaucoup, l’autrice ne s’étend pas plus que ça, malgré tout c’est difficile. Yuyine l’a lu en audio, elle avait indiqué que l’écoute durait 27h ^^
      Je pense qu’en format papier c’est peut-être mieux pour le coup, même si le format audio doit être vraiment assez chouette pour retranscrire l’ambiance horrifique…

  6. Bonjour Zoé
    Encore un mot pour signaler que ce billet (détecté chez La Geekosophe) pourrait être référencé dans un voire deux challenges estivaux sur de « gros bouquins »: celui que j’organise chez dasola (Les épais de l’été), ou celui de Sibylline sur son blog « La petite liste », les deux ayant indépendamment ris la suite du « Pavé de l’été que Brize n’a pas organisé en 2023 après 11 éditions (2012-2022).
    Si le coeur vous en dit, il vous suffit de rajouter logos et liens dans votre billet (voire dans d’autres depuis le 21 juin qui seraient éligibles…) et de nous le signaler par un commentaire sous nos billets récapitulatifs respectifs!
    (s) ta d loi du cine, « squatter » chez dasola

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