Alain Damasio – La horde du contrevent

Cette année, je m’étais lancé un challenge personnel : 12 mois, 12 auteurices à découvrir. Et pas des petits bouquins. J’ai commencé avec le gentil Au carrefour des étoiles de Simak, et je poursuis avec La horde du contrevent d’Alain Damasio. J’avais partagé il y a une quinzaine de jours les premières lignes de ce roman-monstre. Je ne pouvais pas mourir sans avoir mis mon nez dans ce bouquin. Je suis allée au bout, non sans mal je dois l’avouer, oscillant entre émerveillement, fort agacement et ennui profond. Voilà, je l’ai lu, je peux mourir tranquille désormais. Mais avant, je vais vous en parler un peu. On n’a pas dit grand-chose sur ce roman, c’est vrai.

4e de couverture

Imaginez une Terre poncée, avec en son centre une bande de cinq mille kilomètres de large et sur ses franges un miroir de glace à peine rayable, inhabité. Imaginez qu’un vent féroce en rince la surface. Que les villages qui s’y sont accrochés, avec leurs maisons en goutte d’eau, les chars à voile qui la strient, les airpailleurs debout en plein flot, tous résistent. Imaginez qu’en Extrême-Aval ait été formé un bloc d’élite d’une vingtaine d’enfants aptes à remonter au cran, rafale en gueules, leur vie durant, le vent jusqu’à sa source, à ce jour jamais atteinte : l’Extrême-Amont.

Mon nom est Sov Strochnis, scribe. Mon nom est Caracole le troubadour et Oroshi Melicerte, aéromaître. Je m’appelle aussi Golgoth, traceur de la Horde, Arval l’éclaireur et parfois même Larco lorsque je braconne l’azur à la cage volante. Ensemble, nous formons la Horde du Contrevent. Il en a existé trente-trois en huit siècles, toutes infructueuses. Je vous parle au nom de la trente-quatrième : sans doute l’ultime.

Ca, c’est de l’écriture

C’est vrai, c’est top…

Il n’y a pas à dire, et on ne va pas ergoter : c’est superbement bien écrit. L’auteur manie la langue française, ses argots, ses registres, son vocabulaire étendu… avec brio. Il nous offre, avec ses plus de vingt personnages, des pages d’anthologie. J’ai notamment en tête Golgoth, au langage aussi brutal que le bonhomme, et Caracole, le troubadour, qui nous livre des monologues farfelus, maîtrisés, remarquables. Et puis les pages relatives au vent, avec ces champs lexicaux maîtrisés à la perfection… Il y a un travail énorme sur le style, c’est indéniable, et c’est quelque chose à lire. L’auteur parvient à faire de la poésie à certains moments, dans cet univers pourtant qui en est totalement dépourvu.

Chose anecdotique mais que j’ai trouvée assez géniale : la numérotation inversée des pages. Ainsi, vous savez ce qu’il vous reste à parcourir, avant d’atteindre votre destination…

Mais quand même, il y a des cailloux dans la chaussure

Malgré tout, ce n’est pas sans risques. Déjà, il faut rentrer dedans. L’alternance des points de vue précédés d’un signe désignant chaque personnage n’est pas facile à appréhender. J’ai beaucoup aimé cette structuration, qui dynamise le récit, fait rebondir les paroles des personnages comme dans un dialogue, mais s’y repérer n’est pas chose aisée. Ni de savoir qui parle, à qui, et à propos de quoi. Clairement, La horde du contrevent demande un investissement important de la part du lectorat. A ne pas lire pour se détendre un vendredi soir.

D’autre part, j’ai aussi eu le sentiment que l’auteur se regardait écrire. Ou s’écoutait parler, si vous préférez. Il en fait parfois vraiment des caisses, et l’orgueil suinte à travers certaines pages. Cela se ressent notamment dans les redites. Par exemple, les jeux verbaux de Caracole : c’est top une fois, la seconde moins, la 3e fois ça sent le réchauffé, même si c’est brillant stylistiquement – je pense notamment à la séquence des contrepèteries et des jeux linguistiques. Et en plus, ça n’a pas toujours de l’intérêt dans l’histoire, donc c’est vraiment là pour faire beau et montrer que l’auteur maîtrise. Je suis assez peu friande de ces vantardises.

Enfin, et c’est franchement regrettable, j’ai lu la version folio SF de 2014, dans laquelle demeurent pas mal de fautes de grammaire. Pour un texte de 2004, on aurait pu espérer un texte corrigé correctement, évitant des fautes d’accord majeures. Alors oui, on s’en fout, dans le fond, mais pour un auteur qui donne beaucoup d’importance à la langue, je trouve vraiment dommage que derrière, les corrections n’aient pas suivi. C’est comme un pâtissier étoilé qui vous fait un gâteau délicieux, mais pas de bol, il y a un cheveu dans votre part. Ca arrive, mais ce n’est pas génial.

C’est long, mais que c’est long

C’est long, c’est long, c’est long

Je suis allée au bout, parce que je ne voulais pas mourir bête. Je peux dire maintenant, j’ai lu Damasio. Enfin, j’ai lu La horde du contrevent, plutôt. Parce que je n’en lirai pas d’autre, de livre de l’auteur. Même si j’ai trouvé ce texte brillant. Pourquoi donc ?

Parce que certes, c’est brillant, mais que c’est chiant, bordel. Je vais golgothiser un peu : je me suis fait chier à contrer ce putain de vent pendant plus de 700 pages, pour je sais pas trop quoi à la fin, dans le fond. Et arrivée à la fin, je me suis dit que j’avais été bien conne de tenir bon, parce que tout ça pour ça, ben la vache, ça valait franchement pas la peine de se casser autant le cul. Alors si, ça valait la peine quand même, et j’en parlerai plus bas. Mais en attendant, je suis venue, j’ai vu, j’ai vaincu, mais alors dans quel état.

Oui, c’est long. Trop, selon moi. Vous me direz, au moins le lectorat vit ce que vivent ces hordiers, qui trouvent le temps long, monotone, rude. Tout ça, on le vit, aussi. Sans le vent en pleine figure, certes. Mais je peux vous dire que lire La horde, ce n’est pas une lecture, c’est une contrelecture (et en cela, je suis tout à fait d’accord avec Etemporel à qui je pique le terme). Parce que l’univers est très rude, brutal, plus qu’hostile. Ca peste, ça pue, ça chiale, ça gueule. Ce ne sont pas la beauté des lieux ni la douceur des relations entre les personnages qui vous font tourner les pages, clairement. Aussi parce que comme je l’ai dit plus haut, le style et la structure du bouquin ne sont pas super fluides.
Et puis les longueurs. Des passages à vide, comme les longues étendues parcourues. Des passages vraiment longs, dans lesquels on sent qu’on s’embourbe et qui semblent ne pas avoir de fin (je pense notamment à l’épisode de la flaque en plein milieu). Là encore, c’est génial parce que le lectorat vit, par mimétisme, l’expérience des hordiers. Mais fichtre, à la fin du bouquin, y’en a marre. Et pourtant, il y a des ellipses ! Mais au lieu d’alléger le texte, elle l’alourdissent, puisqu’il faut comprendre où on en est après, et taisent un certain nombre de choses qui permettraient de comprendre un peu mieux.

Une intrigue minimaliste

Parce que l’intrigue, dans le fond, se réduit à peau de chagrin. C’est l’histoire d’une troupe qui avance, avance, avance, pour trouver le point d’origine du vent. Il y a eu 33 hordes précédentes de gusses qui ont fait pareil, nous voilà à la 34e, et ils avancent. Tant bien que mal. On ne sait pas trop ce qu’ils vont faire de cette info une fois arrivés au bout, ni pourquoi ils en chient autant pour ça, mais bon. Disons simplement qu’on a du mal à tenir le rythme et la longueur avec simplement cette idée en main. C’est léger, dirons-nous.

Et puis j’ai trouvé assez frustrant que pas mal de choses aient été laissées en suspens, comme ça. Par exemple, la nature des chrones m’a un peu échappé. J’ai aussi eu du mal à comprendre les liens entre la Horde et les différentes « tribus » rencontrées, pourquoi certains voulaient l’échec de la Horde, etc. J’ai trouvé que plusieurs choses avaient été mises de côté (et à l’heure où j’écris ces lignes, j’ai oublié lesquelles, et non, je n’ai pas pris de notes sur le moment, n’ayant eu qu’une idée fixe en tête : arriver au bout sacré nom). De ce fait, j’ai le souvenir qu’il y avait plusieurs éléments qui donnaient un peu d’épaisseur à l’intrigue mais qui n’ont pas été pleinement exploités. Alors ne me reste que le voyage de la Horde d’ici à là.

Et puis les personnages, fff…

Le groupe vs l’individu

Bon, ben là, on sent qu’on est dans un texte qui est de son temps. Déjà 20 ans. Hé oui, pas vieux, mais bon, c’est encore l’époque des personnages féminins malmenés (ou pas menés du tout).

J’ai aimé pas mal de choses sur le plan des personnages. Première chose : la force du groupe, et le groupe vs l’individu. Chaque personnage est un maillon de cette chaîne, quelle que soit la formation de celle-ci. Chacun a une position physique dans la Horde, et un rôle bien précis. Chaque personnage se distingue par sa personnalité, sa façon de parler, de penser et d’affronter le vent, mais ensemble ils ne forment qu’un tout. Ils s’effacent au profit du groupe. Il y a un souffle épique vraiment superbe ici.

J’ai également beaucoup apprécié le côté « et à la fin, il n’en reste plus que… ». Les cadavres pleuvent, dans ce bouquin et le rythme s’accélère rudement après le fameux épisode flaquesque. L’étau se resserre, et forcément, le groupe perd sa force, son maintien. Voir comment il titube, tente de se remettre debout, doute, se déchire… m’a beaucoup plu. Néanmoins, je dois dire que certains disparaissent avant même qu’on n’ait vraiment su ce qu’ils faisaient ou à quoi ils servaient. De la même façon, je n’ai pas toujours bien compris comment mouraient d’autres. Il y a un personnage pour lequel je n’ai même pas saisi qu’il mourait : c’est parce qu’un autre mentionne sa mort plusieurs pages plus loin que j’ai compris. Enfin, pris note, plutôt.

Mais des persos féminins catastrophiques

Et donc, les personnages féminins. Dans des rôles bien stéréotypés en effet (la maîtresse, la popote, la doc), évidemment méprisés par leurs collègues masculins (« oui mais l’univers est rude », « oui mais c’est que Golgoth », « oui mais si les autres ne disent rien c’est parce que excuse bidon » –> ta gueule avec tes oui, mais). Alors évidemment les gifles et les insultes pleuvent, évidemment les descriptions physiques s’en donnent à cœur joie et évidemment l’auteur n’évite aucune remarque moralisatrice sur la manière dont ses personnages féminins utilisent leur corps. Oui, c’est très pénible et j’ai détesté ça.

Métaphysimsque, mysticimsque, bidule-chouette-imsque

Un bouquin métaphysique/mystique/tructique

Venons-en au sens profond du bouquin. Parce qu’il en faut un. Alors, hé bien, heu. Ben j’en sais rien, écoutez. Vous m’en posez de ces questions. J’avais pensé broder un truc qui paraisse intelligent, parce que j’ai été formée à ça : « ne jamais dire je ne sais pas et toujours trouver quoi dire ». Mais franchement, je n’ai plus la force à ça et puis c’est ridicule.

Vous trouverez plein de chroniques de gens qui ont tout compris au message métaphysique-mystique trucmuche, et tant mieux. Ils vous parleront d’Ainsi parlait Zarathoustra, que je n’ai pas lu, de la pensée de Gilles Deleuze (dont je me tiens courageusement très écartée). J’avoue que la conception du Vif m’a un peu perdue, beaucoup trop nébuleuse pour moi. Peut-être suis-je trop cartésienne pour avoir saisi le 10e de ce que l’auteur avait en tête. Pour moi, c’était un brouillard total.

Vanité, tout est vanité

Alors, qu’en ai-je compris ? Peut-être suis-je passée complètement à côté du bouquin, allez-vous me dire. Peut-être, mais je ne crois pas; je pense que chacun peut y trouver un sens, un message, qui lui parle.

Moi j’ai vraiment pris conscience de la grandeur du livre à la fin (très abrupte et très frustrante). Après un « tout ça pour ça ? » j’ai réalisé que j’étais comme les personnages. J’ai regardé en arrière, vu le chemin parcouru, et constaté la vanité de tout ceci, le mensonge et l’inutilité, dans le fond, de l’entreprise. « Vanitas vanitatum, et omnia vanitas : vanité, tout est vanité et poursuite de vent ». Le sentiment énorme de vide comparé à l’immensité du sacrifice réalisé a généré chez moi un écart énorme qui m’a tiraillée. Et là je me suis dit : « quand même, quel génie, de nous avoir amenés, les personnages et les lecteurices, à ce point-là ». J’ai adoré la fin de certains personnages et le rôle du scribe qui se révèle alors pleinement, garant du verbe et de la mémoire.

Alors certes, c’est peut-être une infime compréhension de tout ce que peut représenter La horde du contrevent, mais ça m’a suffi pour me marquer et comprendre que oui, j’avais lu un bouquin remarquable sur bien des plans, malgré la quantité de poussière que j’ai bouffée. Mais non, je ne le relirai pas, merci bien.

En pratique

Alain Damasio, La horde du contrevent
La Volte, 2004 puis FolioSF (édition lue : 2014)
Couverture : Nicolas Fructus
Autres avis : eTemporel a contrelu ce bouquin, non sans peine, et sans plaisir; une incroyable expérience à faire pour Tachan; un roman enthousiasmant d’un côté mais qui ne correspond pas aux valeurs de l’Ourse bibliophile; Bob exprime un Adieu à l’auteur dans une superbe chronique lettre ouverte.

Alors voilà, j’ai lu La horde du contrevent. Youpi tralala. Et maintenant ? Maintenant, eh bien écoutez, je suis vraiment contente de l’avoir lu, c’était une sacrée expérience de lecture que je n’oublierai pas, mais j’ai conscience d’être passée à côté de pas mal de choses. Alors OK j’ai lu un classique, c’est cool, mais je préfère autant avoir du plaisir pendant ma lecture. Or, malgré tout le génie que représente cette œuvre, je n’en ai pas ressenti une once. A l’heure où je m’émerveille dans la série Dune, ce vide émotionnel pendant la Horde est d’autant plus criant. Alors œuvre géniale peut-être, mais ça ne m’a pas suffi.

17 commentaires sur “Alain Damasio – La horde du contrevent

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  1. Wow qu’elle chronique complète !
    Je ne me rappelais pas de tous les éléments mais je retrouve bien plusieurs des sentiments de ma lecture qui expliquent malheureusement pourquoi je n’ai jamais osé relire l’auteur…
    Il y a une idée de départ brillante dans ce concept et cette expérience mais la forme que ça prend 🙄

    1. les idées de départ brillantes mais à la réalisation discutable, c’est l’histoire d’un grand nombre de bouquins… Je ne regrette pas de l’avoir lu, mais bon, voilà. Je pense que l’auteur l’écrirait un peu différemment aujourd’hui, pour l’avoir entendu en interview sur ces questions de représentations féminines. Mais bon, on ne refait pas l’histoire, hein.
      Et au-delà de ces questions, ça reste un roman aride (ça va bien avec les lieux et l’histoire, tu me diras). La contrelecture n’est en revanche pas une expérience que je souhaite retenter bientôt 😀

  2. Ca fait un bail que je l’ai lu, mais je me retrouve dans ta chronique. Je suis contente de l’avoir lu, mais en même temps… meh. Pas envie de le relire, et pas non plus envie de lire d’autres choses de l’auteur.

  3. Lire ou ne pas lire des classiques de fantasy ? Telle est la question quand on est lectrice et féministe. 🤓 Durant mes premières années sur Goodreads j’avais vu passer ce roman dans les recommandations avec ces avis dithyrambiques. Aujourd’hui, je ne pense ne plus avoir la force de me pencher sur ces vieux romans sexistes.

    1. Je comprends complètement ton point de vue ! ce n’est pas comme s’il n’y avait rien d’autre à lire, et puis bon, les classiques d’une époque ne sont plus ceux d’une autre, alors tout cela est bien relatif.

  4. Comme je me retrouve dans ta chronique ! C’est mieux dit et plus complet que la mienne, mais nos avis se rejoignent totalement pour ce qui est de l’écriture (fantastique, mais qui se regarde écrire), l’orgueil de l’auteur et surtout le sexisme du tout.
    Le seul truc que je n’ai pas vécu comme toi est la longueur, je ne peux pas dire que je me suis ennuyée. Je n’ai pas non plus été dérangée par le fait de ne pas tout comprendre, mais, en revanche, les « leçons » à en tirer (le côté philosophique du bouquin m’est passé à côté tout pareil) et la fin m’ont bien déçue.

    Cependant, je ne lirai rien d’autres de lui, merci bien. Même si c’est fantastique, magnifique, remarquable… il y a trop d’autres auteurices à lire et à découvrir.

    Sinon, dans ta liste des 12 auteurices, j’ai vu que tu avais Le problème à trois corps qui est aussi dans ma PAL. Est-ce que ça te dirait qu’on le lise en parallèle pour échanger dessus ?

    1. Sur le coup, la fin m’a beaucoup déçue, mais après, quand je l’ai replacée en regard de tout le bouquin, je trouvais qu’elle était à l’image aussi de ce que cette découverte représentait pour les personnages. En arriver là pour ça… Jusqu’au bout, le parallèle entre les personnages et le lectorat est excellent.
      Mais oui, comme tu dis, on a lu, c’est cool, mais maintenant merci au revoir 😀
      Et oui oui oui pour une lecture en commun du problème à trois corps !!! Avec un très très grand plaisir, parce que c’est un peu une montagne pour moi, je serai ravie de le lire en ta compagnie pour échanger en direct (et me motiver à avancer si je galère !!). A priori, plutôt avril si ça te va 🙂 Ou après, mais pas dans la quinzaine de mars qui vient, j’ai quelques bouquins que je voudrais lire en priorité avant d’attaquer cet autre gros morceau 🙂
      En tout cas, mille mercis pour ta proposition qui m’enthousiasme bien 🙂

      1. C’est vrai que c’est un parallèle intéressant… Tu as un esprit d’analyse vraiment pointu.

        Trop bien ! Ça me fait très plaisir aussi ! Je ne savais pas si c’était le genre de choses que tu faisais, donc je suis ravie de ton enthousiasme !
        Par contre, est-ce que ça t’embête si on attend un peu ? Parce que je vais bosser plein taquet en avril et, par manque de temps et probable fatigue, je doute d’avancer très vite dans mes lectures et je prévoyais plutôt des lectures courtes, « faciles », en tout cas, moins intimidantes et potentiellement exigeantes que Le problème à trois corps ! Et en mai je pars en vacances, donc je ne serais pas très dispo ni pour lire ni pour échanger. Donc disons que, de mon côté, à partir du 21 mai, c’est comme ça t’arrange !
        Est-ce que tu tenais à le lire dans les prochaines semaines ?

        1. Oh non non, pas de nécessité pour moi pour le lire bientôt, au contraire, ça m’arrange, comme ça je me garde avril pour un autre auteur 🙂 On va dire alors à partir du 27 mai, parce que la semaine précédente j’irai aux Imaginales, et je sais déjà que je ne lirai pas beaucoup ^^

  5. Je l’ai lu il y a fort longtemps, j’avais été éblouie. Damasio ne m’intéresse plus en tant qu’auteur (et en tant que personne encore moins) donc pour finir ce n’est pas plus mal que ça remonte à loin.

    1. C’est un bouquin que tu as donc lu au bon moment ! Je te conseille alors de rester sur ce souvenir qui est bon, et de ne pas le relire, tu risquerais de détruire ce ressenti, ce serait dommage…

  6. Je ne l’ai pas lu (et n’ai pas l’intention de le lire malgré la pression maritale 🤣) mais je me suis régalée avec ta chronique !

    1. Tant mieux 🙂 Et merci pour ton message !
      Il a de très grandes qualités ce bouquin, très clairement, mais aussi un bon « p’tit » coup de vieux sur la représentation des personnages… 50 pages suffisent pour s’en faire une idée : 40 au début et les 10 dernières, comme ça tu pars au même point, tu arrives au même point et tu as fait un beau raccourci et tu as évité les trucs pompeux et sexistes, c’est tout bénèf (ne dis pas ça à ton mari ^^).

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