Pause Café #22 – 7ème art et adaptations livresques

Bonjour et bienvenue dans cette Pause Café #22 ! Aujourd’hui, je vous propose encore un croisement des genres. Il y a quinze jours, nous parlions littérature et musique; aujourd’hui, nous allons évoquer les liens entre le 7ème art et la littérature. Plus précisément, je vous propose de parler des adaptations de livres en films ou séries. Comment cela impacte-t-il nos lectures ? L’écran nous amène t-il à la lecture ? Ou au contraire, redoutons-nous une adaptation après un coup de cœur livresque ? On en parle ce matin, n’hésitez pas à partager vos ressentis, expériences et remarques en commentaires comme toujours. Munissez-vous de vos carnets de stylos, et préparez vos listes : moi aussi je veux des références !!

Quand j’ai réfléchi à la structure de cette Pause Café #22, j’ai listé pas mal d’œuvres que j’avais pu lire puis voir, mais dans le sens inverse aussi. A contrario, j’en ai aussi visionné un certain nombre sans avoir encore sauté le pas de la lecture. Pourquoi ? Est venue alors cette question : une adaptation à l’écran peut-elle être un moyen d’amener le public vers l’œuvre originale écrite, donc vers la lecture ? Quel est l’impact sur la lecture des adaptations à l’écran ?

Adaptation…s : à la mode, à la mode ?

Les adaptations, c’est comme les cactus : il y en a partout

Avant de parler du lien entre lecture et adaptations, j’ai regardé un petit peu ce qui se fait en ce moment en termes d’adaptations. En SFFF, il y en a un paquet (liste non exhaustive, bien sûr) :

  • Evidemment, il y a Dune de Denis Villeneuve, inspiré des bouquins d’Herbert. Le premier film est sorti l’an dernier.
  • L’œuvre de Tolkien a déjà accouché de deux trilogies de films mais une série arrive : Les anneaux de pouvoir, préquelle au Seigneur des anneaux. C’est la série la plus chère de l’Histoire… Elle arrive le 2 septembre sur le petit écran.
  • L’année dernière, c’est Foundation basée sur l’œuvre d’Asimov qui a donné lieu à une première saison, renouvelée.
  • A venir cet automne également : l’adaptation en série de Sandman, les comics de Neil Gaiman.
  • Récemment encore, la série The wheel of time tirée des bouquins de Robert Jordan est arrivée avec sa première saison.
  • Elle s’est terminée en fin d’année dernière : la série The Expanse, tirée des bouquins de S.A Corey.
  • Depuis 2019 est diffusée la série The witcher, adaptée de la saga du sorceleur par Andrzej Sapkowski.

Remarquez que je suis restée dans un contexte très récent/contemporain. J’aurais pu vous parler de Harry Potter, de Vampire Diaries et Twilight, Hunger Games, Blade Runner… ou bien remonter encore plus loin, aux débuts du cinéma qui puisait allégrement dans Jules Verne, Mary Shelley, H.G Wells etc. Pour creuser un peu, voici un petit article de l’Influx, magazine culturel de la bibliothèque municipale de Lyon, intitulé L’imaginaire en adaptation, à l’occasion du mois de l’imaginaire 2018.

Les séries & nous

Question de mode, alors ? Pas vraiment, donc.

Mais je me pose des questions. Ce nombre accru d’adaptations traduit-il un essoufflement de l’imagination et de la création ? A t-on encore quelque chose de nouveau à dire et à inventer ? Ce n’est pas une question orientée, d’ailleurs je n’ai pas d’idée préconçue sur le sujet. Qu’en pensez-vous ?

Pour tout vous dire, je ne regarde que peu de séries depuis Game of Thrones. Autre série dérivée des bouquins d’ailleurs, et qui a même dépassé la série livresque puisque celle-ci n’est pas finie. La dernière saison a été pour moi une vraie douche froide et une prise de conscience. Plus généralement, il y a eu un avant et un après GoT. Pas seulement sur ces problématiques de fin de saison, mais aussi sur la création d’univers en série, la vraisemblance à l’écran, la construction d’une hype d’année en année (avec la reprise par Netflix de la série), et même sur la manière dont les séries sont conçues.

Désormais, je privilégie les petits formats, des saisons uniques, quelques épisodes… Plus question pour moi de m’investir dans une série feuilleton. En fait, je cherche à l’écran l’équivalent de la nouvelle ou de la novella : court, concentré, plus conceptuel, hyper travaillé (musique, image…), percutant. Dans le genre, j’ai visionné il y a quelques temps l’excellentissime série Tales from the loop, tirée du livre d’illustration de Simon Stalenhag.

De l’écran au livre

Je vois plusieurs avantages aux adaptations.

D’abord, je pense qu’elles amènent un public pas forcément connaisseur de littérature imaginaire vers des œuvres qui rentrent dans ce genre. Ainsi, les adaptations font découvrir une littérature qui souffre encore d’une grosse invisibilité. Encore faut-il, pour cela, qu’elles amènent les spectateurs vers le livre; mais je pense que l’adaptation visuelle est une passerelle vers les bouquins. Je parle d’imaginaire, mais ça vaut en fait pour tout.
–> Je me dis que peut-être, les films Harry Potter, Hunger Games auront eu ce rôle-là, pour celles et ceux qui sont nés après les bouquins. Idem pour la trilogie du Seigneur des anneaux. J’ai vu d’abord, j’ai lu ensuite. Et j’ai poursuivi ma découverte de l’œuvre de l’auteur.

Elles peuvent aussi être un premier pas plus graphique vers l’œuvre livresque. Quand une série livresque fait plusieurs tomes et qu’elle semble de prime abord assez ardue, le film ou la série peut rassurer et donner des éléments auxquels se raccrocher ensuite.
–> C’est pour cela que j’ai regardé Dune et Foundation. Ces séries livresques ne me donnent pas très envie. Sans repérage des jalons de l’intrigue, des personnages etc., je sens que je lâcherais complètement.

Elles peuvent apporter aussi un point de vue différent, moderniser le regard, ou la transposer dans notre monde contemporain par exemple. Et c’est là que commencent les débats « pour ou contre les réinterprétations ». Des débats que je trouve intéressants et pas futiles du tout, à mon avis.
–> C’est le cas de la récente série Le tour du monde en 80 jours, inspirée du livre de Jules Verne. Je vous en parlais d’ailleurs dans un article croisé.

Et puis il y a aussi le cas où les œuvres sont d’abord pensées à l’écran, avant d’être transposées en livre.
–> Je pense à Neverwhere de Neil Gaiman. L’œuvre a d’abord fait l’objet d’une série en 6 épisodes (par l’écrivain) avant d’aboutir au livre. Je vous conseille la série si vous parvenez à la trouver, elle est… spéciale ^^ très théâtrale, et minimaliste, je trouve.

Et vous ?

Vous retrouvez-vous dans un des cas de figure listé ci-dessus ? Quelles sont les œuvres que vous avez vues et qui vous ont amené ensuite à la lecture ? Avez-vous déjà fait des parallèles entre les textes et leur adaptation à l’écran ? En avez-vous tiré du sens supplémentaire, cela vous a t-il offert un regard différent sur les textes ?

Du livre à l’écran

En ce qui me concerne, j’ai plus de craintes à voir une adaptation après lecture, surtout si celle-ci m’a plu. Quand je me suis bâti mon imaginaire dans mon esprit. Et si l’adaptation était ratée ? Et si elle effaçait mes propres représentations mentales ?

Adaptations filmiques réussies

Il y a un paquet de films que j’ai adorés, pour plein de raisons : l’interprétation des acteurs, l’univers retranscrit, la fidélité au bouquin… En vrac, je vais citer Mémoires d’une geisha de Rob Marshall tiré de l’œuvre d’Arthur Golden; Le nom de la rose de Jean-Jacques Annaud adapté du roman d’Umberto Eco; Le parfum de Tom Tykwer, inspiré du roman de Patrick Süskind. A chaque fois j’ai adoré les bouquins et j’ai trouvé les acteurs parfaits. Ben Wishaw en Grenouille est absolument fantastique, Sean Connery bluffant, la ribambelle d’actrices dans Geisha est superbe…

Enfin, il y a des œuvres qui me semblent plus belles à l’écran. Je pense notamment aux œuvres d’auteurs américains du XXème siècle. J’ai plus de mal avec leurs plumes très noires, minimalistes, à l’anglais américain très oral que je maîtrise mal. Je pense notamment au Faucon maltais de John Huston et au Grand sommeil de Howard Hawks (avec un acteur cher à mon cœur, Humphrey Bogart), tirés des livres de Dashiell Hammett et Raymond Chandler. Je préfère voir ces ambiances que les lire, d’autant que le ciné américain des années 30 à 50 est mon favori. Dans le même genre et plus récent : Le dahlia noir de Brian De Palma, adapté du roman de James Ellroy.

Des séries…

En format télévisuel, pas mal de petites pépites aussi. J’ai par exemple adoré les adaptations des séries policières de Fred Vargas (sa série du commissaire Adamsberg) et Jussi Adler Olsen (Les enquêtes du département V). De manière plus confidentielle, j’ai adoré les adaptations d’œuvres plus littéraires. En vrac, je vais citer A la recherche du temps perdu de Proust par Nina Companeez (excellente, je vous en parlais lors de la dernière pause café), les téléfilms de La bicyclette bleue (de Régine Deforges) par Thierry Binisti et le feuilleton adapté de La chambre des dames de Jeanne Bourin par Yannick Andréi. Trois petits coups de cœur, tant littéraires que visuels.

Je suis par ailleurs en train de visionner la petite série adaptée de L’amie prodigieuse d’Elena Ferrante. Le travail de reconstitution est extra. Dans le même genre, Cadfaël d’Ellis Peters, Hercule Poirot d’Agatha Christie (avec l’excellent David Suchet) et Nicolas le Floch de Jean-François Parot sont des petits bijoux également, tant livresques que télévisuels – avec en plus un travail sur la langue remarquable.

Et des déconvenues

Gros bide pour moi : les adaptations des œuvres de Jane Austen. Je les trouve d’un mièvre ! OK, les personnages le sont, mais le ton de Jane Austen est tellement piquant. On ne retrouve pas du tout cette acidité dans les téléfilms. Et puis je déteste Keira Knightley, que je trouve aussi fadasse que Kristen Stewart.

Et enfin, ça va vous faire marrer, mais j’ai détesté les adaptations de 50 Fifty shades of Grey d’E.L James par Sam Taylor-Wood. Oui, d’accord, les bouquins ne valent rien, mais les films valent encore moins, c’est pour dire. Tout est NUL. Les acteurs, leur jeu (ou leur absence, plutôt), leur charisme (je m’esclaffe en écrivant ça). La transformation de Christian en gentil chienchien affectueux (ce qu’il n’est pas : c’est un connard égocentrique). Les bouquins traduisent quand même une relation entre les personnages assez toxique, malsaine et difficile, surtout au début. Ca ne ressort pas dans les films qui sont en fait des romances basiques à peine citronnées (ils sont sortis à la Saint Valentin d’ailleurs si je me souviens bien). Après tout, pourquoi pas, mais je ne vois aucun intérêt aux films du coup.

Et vous ?

Quelles sont les adaptations que vous avez adorées ? Et celles que vous avez détestées ? Qu’est ce qui ne vous a pas plu ?
Est-ce que vous aussi, parfois, craignez de regarder
les adaptations de vos livres favoris ? Est-ce que cela vous est déjà arrivé que les personnages joués par les acteurs effacent l’image que vous vous étiez faite des personnages des livres ?

Ces bouquins que je n’ai pas envie de lire…

Cela a dû vous arriver aussi, j’imagine. De voir un film, de savoir (ou de le comprendre seulement après) qu’il est tiré d’un livre, mais de n’avoir aucune envie de lire celui-ci. Pour X raisons :

  • l’adaptation est vraiment super nulle. J’appelle à la barre Vampire Diaries, la série au vampire sexy et à la nana canon et tête à claques des années 2010. La série suffit, merci bien.
  • le film est hyper violent et une fois ça suffit merci bien aussi. Dans mon cas, ce sont Shining, Les rivières pourpres et Orange mécanique qui sont concernés.
  • le film est rasoir. Au hasard, Love story, Oliver Twist, Le cercle des poètes disparus (oui désolée mais ce film m’endort et j’aime pas du tout Robin Williams), ou Le docteur Jivago (rrrrrron psssshiiiii).
  • enfin, le film est cul cul la praline. Désolée pour ma sœur très fan mais Angélique… je n’ai pas envie de la suivre en livres. Idem pour Bridget Jones.

Je me suis rendue compte que lorsque je visionne le film avant d’avoir lu le livre, si je n’aime pas du tout l’adaptation ça ne me donne pas envie de lire le livre.

Est-ce que vous avez déjà vu un film qui vous a refroidi, au point de ne pas vouloir lire le livre ?

Parce qu’il faut bien couper à un moment donné, c’est la fin de cette Pause Café #22 ! Si je m’étais écoutée, je vous aurais partagé un catalogue assez aride de références ! Mais j’ai préféré privilégier les œuvres qui m’ont le plus plu. Je suis également preneuse des vôtres ! J’ai déjà rajouté dans ma wishlist Seul sur Mars grâce à Yuyine, La forme de l’eau grâce à Clara, Blade Runner est aussi sur ma liste ce qui fera plaisir à Lune… Et vous, que me conseilleriez-vous ? Non, pas Les chroniques de Bridgerton, bien essayé mais non ^^ Try again ! J’espère que cette Pause Café vous a plu, à bientôt dans les commentaires 🙂

11 commentaires sur “Pause Café #22 – 7ème art et adaptations livresques

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  1. Encore un superbe article, bien joué !

    Me concernant, je fais partie de la population qui ne parvient pas à faire distinction entre les deux supports d’une même œuvre. En ce sens, je ne regarde que très rarement les adaptations tirées de livres que j’ai particulièrement apprécié car je sais d’avance et bien souvent, celle-ci aura une vision erronée de la mienne et gâchera mon plaisir de lecture. Appréciant bien plus la fidélité et le réalisme que la liberté dont font preuves les scénaristes et réalisateurs, je n’ai que trop peu adoré certains films et/ou séries. Heureusement d’autres m’ont convaincu comme HP et HG.
    A l’inverse, il m’est arrivé de découvrir un saga grâce à son adaptation trouvée réussie alors que démontée par la critique, coucou Sublimes Créatures et TMI, sans les films je n’aurais peut-être jamais découvert ses sagas littéraires que j’apprécie tant.

    Pour finir et même si ça agace mon entourage, je suis partisan du « lisez plutôt que regardez » ou « lisez puis regardez » quand on vient me faire les compliments d’une adaptation que j’ai lu.

    1. Je comprends totalement ton point de vue ! Moi aussi j’ai redouté souvent de passer au film, et d’ailleurs, je me rends compte que même quand j’ai aimé le film, les images de celui-ci ont « écrasé » les images que je m’étais faites dans mon esprit à la lecture.
      Je comprends donc tout à fait ton positionnement par rapport à ton entourage ! Et j’ai tendance à dire aussi « tu as aimé le film ? hé bien lis le livre, maintenant ! » et aussi « lis d’abord, puis regarde ensuite ». Mais comme toi, des adaptations qui m’ont plu m’ont aussi menée à la lecture.
      Et comme toi aussi, parfois je me demande si les scénaristes et moi avons lu le même bouquin ! Il y a des moments où je trouve les réinterprétations pertinentes, à d’autres moments pas du tout…
      Je te remercie pour ton retour, et je suis ravie que cette pause café t’ait plu de nouveau 🙂 C’est toujours un plaisir de te lire !

  2. Ah, trop bien cette pause Café ! 🙂
    (je vais passer sous silence le fait que Le cercle des poètes disparus t’a endormie) (tout comme ton désamour de Robin Williams) (Robin Williams, toute mon enfance…) (et puis ce film, quoi ! Mais bon, il aborde des thèmes qui me parlent énormément – l’art, l’éducation faite pour exalter ses qualités,et non pas enfermer dans un carcan étouffant, etc)
    Bref !
    Comme toi, quand j’ai adoré un livre, j’ai toujours une crainte lorsqu’une adaptation est annoncée. J’ai été soulagée après avoir vu Dune (je n’ai lu que le tome 1, j’ai arrêté après Le messie de Dune), idem pour Good Omens (adaptation de De bons présages, excellentissime sur papier comme à l’écran !). Très déçue en revanche par GoT (j’avais lu les livres en cours de route, il y a de gros changements dans la série, et ça n’était pas forcément pour le mieux), ceci dit même les tomes « récents » de GoT m’avait aussi déçue (trop de longueurs). Et je ne parle même pas du massacre du Hobbit…
    A l’inverse (attention, 3615 ma vie), il y a eu ces adaptations qui m’ont conduite au livre. La toute première, et qui a eu l’effet d’une révélation, fut L’Histoire sans fin. J’avais entre 10 et 11 ans, le film m’avait beaucoup plu, j’ai vu que ma bibliothèque municipale avec le livre alors j’ai voulu retrouver la magie de l’histoire sous ce format. A l’époque je croyais que film = livre. Du coup, quand je suis arrivée au moment du roman qui correspond à la fin du film, je me disais « tiens, c’est bizarre, il reste encore plein de pages ! ». Ce jour-là j’ai appris qu’une adaptation n’est pas fidèle à un roman (le film reste très bon, mais vu la richesse du livre, c’est clair que ça n’aurait pas tenu en un seul film).
    Révélation bis des années plus tard, alors que j’étais au lycée. J’étais déjà fan de SFFF mais sans l’assumer, Tolkien, je connaissais de nom mais la 4e de couv du Seigneur des anneaux, dans la bibliothèque de ma soeur aînée (où je piochais allègrement en son absence), m’avait donné l’impression d’une histoire ennuyeuse et compliquée. Et puis j’ai vu La communauté de l’anneau, poussée par une copine qui estimait que c’était tout à fait le genre d’univers que j’aimais (on s’est perdues de vue depuis longtemps, mais ce conseil a eu un gros impact sur ma vie).
    Et là… bon sang de bois, j’ai passé la séance en mode « mais comment mais je ne suis pas toute seule à créer des univers imaginaire dans ma tête ! » « mais c’est trop bien ! », du coup je me suis jetée sur la trilogie et ça a été le début d’une vraie passion (ou plutôt le début d’assumer mon identité de geekette).

    Comme tu parles de mini-séries, récemment, j’ai vu (mais pas encore lu) Le jeu de la dame et Unorthodox, toutes deux très bien (une seule saison, adaptés de roman pour le premier, d’une histoire vécue pour l’autre). Ce n’est pas de la SFFF, mais bon. Good Omens, par contre, si, SFFF et une saison (une seconde est en cours, mais la 1ere se suffit à elle-même). Le livre est très chouette aussi (en même temps, les génies combinés de Pratchett et Gaiman…) (et Tennant à l’écran !).

    Et voilà un nouveau pavé ^^ décidément !

    1. A part Le cercle des poètes soporifiques – pardon disparus ^^, je te rejoins sur toutes les œuvres que tu cites !
      Le jeu de la dame était une superbe petite série, The good Omens j’ai adoré aussi ! Et tu mentionnes L’histoire sans fin : il faut absolument que je lise le livre ! C’est un film que j’avais adoré enfant, et que j’avais complètement sorti de ma mémoire; je l’ai redécouvert pendant le covid (où j’ai redécouvert Willow par la même occasion !).

      Ton retour est intéressant, sur l’impact des adaptations ciné sur ta perception des choses ! Ca a vraiment eu des conséquences majeures sur ta vie, c’est incroyable !

      Je ne connais pas en revanche la série Unorthodox, je vais zyeuter. Pas grave si ce n’est pas SFFF ! D’ailleurs, pas mal de mes références n’en sont pas non plus.

      Merci pour ton pavé, toujours aussi passionnant 🙂

      1. Ah oui, lis L’histoire sans fin ! Ce qui n’est pas dans le film vaut le détour, c’est tout un voyage initiatique ! Il fait d’ailleurs partie des livres que je relis régulièrement, c’est dire.
        Unorthodox raconte l’histoire d’une jeune femme juive ultra-orthodoxe qui décide de fuir sa communauté, à New York, pour retrouver sa mère à Berlin, qui avait aussi quitté la communauté. Adapté d’une histoire vécue, j’ai trouvé le traitement très bien, et d’après les articles que j’ai lus sur le sujet, l’équipe de tournage a fait appel à des personnes issues de cette communauté pour être au plus près de la réalité.
        Oui, ces deux films ont vraiment eu un gros impact, c’est fou. Comme quoi, les oeuvres peuvent marquer des destins, ça n’est pas rien. D’où l’importance de l’Art.

  3. Joli et vaste sujet. Je suis plutôt adepte du lire avant et regarder après. Et même si ça m’arrive d’être déçue (le 3e tome d’harry potter, le film est une horreur), j’aime voir porter à l’ecran des histoires que j’ai aimé pour pouvoir en parler avec mes proches (qui ne lisent quasiment pas mais qui aiment ces films). Et les adaptations me permettent de voir des histoires que je ne lirais jamais je le sais : le seigneur des anneaux, Ça, La couleur des sentiments, Dune, les marvels,… tant pis si ce n’est pas toujours fidèle car je suis incapable de lire ces livres. Alors les adaptations me permettent d’y accéder.
    Tu cites 50 nuances de grey, j’ai essayé le bouquin et le film, je les ai tout deux abandonné au même stade. Une cata…
    Par contre la plus belle adaptation que j’ai vu est récente : heartstopper. Les livres sont beaux et la série est magnifique. Mais je ne pense pas que cela soit ton style.

    1. Ahahah, tu vas rire : le 3 de Harry Potter est un de mes préférés ^^ J’adore l’ambiance et la BO. Cela dit il faudrait que je le relise, ça fait longtemps, et ça se trouve, je hausserais les yeux au plafond en revoyant le film… !

      Comme toi, je pense en effet avoir du mal à lire certains bouquins, et je bénis aussi les adaptations pour ça. Dune typiquement… je sens que je suis partie pour procrastiner de longues années.
      Et oui, 50 nuances c’était une cata, même les bouquins, on est d’accord !! je les ai quand même dévorés à l’époque… c’est fou à quel point mes goûts et ma vision des choses ont changé.
      Heartstopper… ça me dit quelque chose en effet ! j’ai déjà dû lire un de tes retours sur les bouquins à mon avis !

      1. Oups désolée. Mais pour moi ils ont foutu en l’air toute l’essence et la magie du tome 3 avec ce film raté : trop de changement, disparition de l’histoire du père d’Harry et Rogue, les élèves qui ne portent plus leur uniforme, etc. J’avais été tellement déçue. Seule bonne chose : le choix des acteurs.
        Ah tiens, on a regardé récemment Dune, nouvelle version. Et c’était plutôt sympa! Mais j’ai lû lire un résumé du bouquin pour être certaine d’avoir bien tout suivi/compris.
        Je t’aurais jamais vu lire 50 nuances toi qui a pas l’air d’apprécié la romance new adult!^^
        Oui peut-être pour Hearstopper mais mes avis datent un peu. Ou alors tu as vu passé sur les réseaux toute la hype autour de la série TV sortie au printemps 🙂

        1. Oui c’est vrai, maintenant que tu le dis, ce sont des manques et des incohérences par rapport au livre effectivement… Je n’avais jamais attaché d’importance à cela en fait. J’étais complètement obnubilée par l’ambiance, les couleurs et la musique du film…

          Hé oui, j’ai lu (et adoré, à l’époque) 50 nuances ! Lu, relu, rerelu, dévoré… C’est peut-être à partir de ce moment-là, d’ailleurs, que j’ai arrêté d’en lire ensuite; j’avais eu le sentiment que je lisais là tout les ingrédients du genre poussés à leur extrême et à la limite du ridicule.
          Et puis, honnêtement, ma vision des choses a bcp évolué depuis ces dernières années; moi aussi j’ai été habituée à apprécier et considérer comme normales certaines représentations; il a vraiment fallu que je m’interroge pour ressentir une sorte de malaise et voir qu’il y avait quelque chose de pas net dans ces représentations-là… Je n’ai pas toujours pensé la même chose…

          1. Nous évoluons sans cesse. Ne pas être fermés sur ses avis, c’est ce qui ouvre aux débats et aux échanges constructifs 😊

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