Cette année, je retourne aux Utopiales ! J’avais adoré m’y rendre pour la 1re fois l’année dernière, et j’avais dit que j’y retournerais tous les ans. J’y vais cependant un peu moins longtemps, parce que la période est très lourdement chargée pour moi. J’y serai quand même le temps d’un petit week-end ; j’arrive demain après-midi et je repars dimanche en début d’après-midi également. Petit tour d’horizon des Utopiales 2024, de sa nouvelle mouture, des événements qui m’intéressent, et des achats prévus !
Utopiales 2024
Nouvelle mouture pour les Utopiales cette année, avec un renouvellement de l’équipe de programmation. Ce sont désormais Nicolas Martin, Yann Olivier, Eva Sinanian et Floriane Soulas qui sont aux commandes de la programmation littéraire, quand Jeanne A. Debats gérait la délégation artistique auparavant (de 2016 à 2023).
Le thème de l’année est « Harmonie ». On va parler paix, cycles et équilibres, mais aussi dissonances. Bon, je ne suis jamais hyper emballée par les thématiques des festivals et salons, cette année se vérifie encore. Peut-être parce que je ne parviens jamais à relier la programmation au thème. Ou parce qu’en lisant le programme des conférences et tables-rondes, j’ai eu l’impression qu’on allait aborder des sujets plus dissonants qu’harmonieux. Mais c’est peut-être mon regard actuel qui me fait voir les choses en gris foncé, aussi.
Pas de chance, cette année je n’assisterai pas à la leçon du président sur l’équilibre avec Star Wars, puisque je n’arriverai que demain après-midi.
L’affiche est signée Emil Ferris, autrice américaine de bande-dessinée et dessinatrice. Elle a été récompensée par de très nombreux pris depuis 2017, dont le prix de la BD Fnac France Inter pour sa BD Moi, ce que j’aime, c’est les monstres.
Le programme complet est à retrouver ici ou sur l’application Imagina.
Des conférences, des expos, des films
Des films : ça va être vite réglé. Pour réserver un film de la journée, c’est un parcours du combattant entre 8h et 8h00m59s, donc si c’est comme l’année dernière, il n’y aura pas de film.
Des expos : certainement quelques-unes. Déjà celle consacrée à Emil Ferris, l’autrice de l’affiche de cette année, qui me fait flipper avec tous ces yeux. Mais je suis curieuse malgré tout. Je jetterai d’ailleurs un œil à son bouquin s’il est là. L’expo sur les pulps par Hélène Cruciani m’attire particulièrement, comme celle consacrée à l’anniversaire de Métal Hurlant.
Côté expos, je n’ai pas relevé grand-chose qui me fait trépigner d’impatience. Petit relevé des conférences relevées.
Vendredi 1er novembre
Déliquescence urbaine : interrogations sur la ville du futur dans un contexte de réchauffement climatique (c’est là qu’il faut se rappeler du thème, Harmonie). J’aime beaucoup le thème de la ville en imaginaire.
Les histoires de la SF à travers le monde : enfin, le monde c’est vite dit, mais enfin on voyage un peu, aux USA avec Mary-Robinette Kowal, au Japon avec Hirotaka Osawa et en France avec Xavier Dollo.
En même temps, il y a la conférence Naviguer en science-fiction, avec Jean Krug et Marguerite Imbert. Il y a match. Quelle conférence le remportera ?
Samedi 2 novembre
Deux conférences repérées le matin.
Traduire le vocabulaire science-fictif. Ça ça m’intéresse beaucoup. La traduction est très complémentaire à la correction, et traduire des concepts, des cultures, d’une langue à une autre est un sacré défi. La conférence est avec Laurent Queyssi, ça promet d’être très intéressant.
C’est l’histoire d’un blob qui rencontre une IA : je suis littéralement fascinée par l’une comme par l’autre, donc la rencontre des deux promet.
Dimanche 3 novembre
Deux TR qui m’intéressent également, si je suis encore en vie à ce moment-là.
Adaptations, équilibres et trahisons : un peu la même idée que la traduction, mais au cinéma cette fois-ci. Avec John Scalzi, ça promet.
Et puis Réinterpréter les grandes figures de la SF et de la fantasy. Comment revisiter les archétypes du genre, les réutiliser les réinterpréter pour qu’ils demeurent toujours pertinents ?
Dédicaces et achats
Dédicaces
Je crois que c’est une première, mais je viendrai sans bouquin à dédicacer, les mains dans les poches. Je n’ai d’ailleurs prévu aucune dédicace cette année. Et ce pour plusieurs raisons : une partie des auteurices qui sont là m’ont déjà dédicacé leur livre. Une autre partie (la plus grosse) est constituée soit d’auteurices non francophones (et je sais comment se passent les dédicaces dans ce cas : de manière expéditive pour une griffounette inutile) ou que je ne connais pas. Et je doute de faire énormément d’achats, donc pas d’achats = pas de dédicaces.
Il faut dire aussi que les dédicaces aux Utopiales ne sont vraiment pas pratiques. Un planning hyper serré, des queues de plusieurs mètres qui font embouteillage dans la librairie, donc il faut que ça aille vite. C’est pas là qu’on peut vraiment papoter. Donc je n’en vois pas vraiment l’intérêt. On verra si elles se font autrement cette année ou pas.
Achats
Je ne pense pas me ruiner autant que l’année dernière où j’avais bien vidé la librairie. D’une part, parce qu’en ce moment je lis très peu, faute de temps ; j’ai une pile à lire qui ne bouge pas beaucoup. D’autre part, parce que je n’ai rien, mais alors rien suivi de la rentrée littéraire, donc je n’ai aucune envie pressante particulière. Enfin, parce que j’en ai marre de dépenser beaucoup d’argent dans des bouquins papier qui finissent souvent à la boîte à livres, donc désormais j’achète plus en numérique.
Malgré tout, quelques titres m’intéressent, comme La maison biscornue de Gwen Guylin, Les champs de la Lune de Catherine Dufour ou Trystero, de Laurent Queyssi. J’aimerais aussi repartir avec Je suis Vaisseau d’Olivier Bérenval, j’avais adoré Des nuées du même auteur. Le livre d’Emil Ferris m’intrigue, mais je mettrai d’abord mon nez dedans pour voir. j’aimerais bien, en revanche, récupérer en papier Les enfermés de Scalzi, que j’avais beaucoup aimé.
Des retrouvailles les copaines
En fait, cette année je vais aux Utopiales pour retrouver les ami·es. Les derniers mois ont été très chargés, j’ai besoin de prendre quelques jours de repos intellectuel et de profiter des gens.
J’aira donc aux conférences sans prendre de notes et je ferai pas de prospection en tant que correctrice (de toute façon, l’édition imaginaire n’a que très peu recours aux correcteurices, donc je vais m’épargner les litres de salive pour m’entendre dire à la fin que les temps sont durs blablabla).
Bon, j’ai quand même prévu avec Anne-Laure (du blog Chut… Maman lit) une session de travail sur mon site internet de correctrice, puisqu’Anne-Laure est chargée de sa construction 🙂 J’ai déjà reçu un premier rendu vraiment chouette, et maintenant on va remplir le site avec des contenus et affiner quelques petites choses ici et là.
À part ça, je pense que je vais surtout flâner à la librairie, papoter avec les gens, et traîner au bar de Madame Spock. D’ailleurs, j’irai à la rencontre du Dernier discord de la fin du monde samedi après-midi 🙂 Je ne raterai ça pour rien au monde.
Pas certaine enfin d’assister aux remises de prix les vendredi et samedi en soirée, puisque resto prévu le vendredi soir avec le groupe des Mordu·es de la SFFF, et samedi sûrement avec d’autres copaines.
Si vous assistez au festival, faites-moi signe ! Je serai accompagnée de mon totebag habituel double-face Zoéprendlaplume/Zoéprendsondico, donc vous devriez me repérer assez facilement ! Qui y va ? On s’y voit ? 🙂
Je te souhaite un bon festival, profites bien ! 🙂