Retour aux Imaginales 2022

Les Imaginales 2022, c’est déjà fini… Qu’est ce que c’était chouette comme édition ! C’était la première fois que je voyais cette configuration-là dans le parc du Cours, comme je le précisais dans mon programme prévisionnel. Pour prolonger le plaisir de ces 4 jours dans une petite bulle merveilleuse… j’y retourne, pour un bilan de mon festival ! Vous avez pu suivre un peu de loin via mes story sur Instagram, maintenant je vous présente mon petit bilan global. Remontons le temps… 🙂

Imaginales 2022 : des rencontres, des rencontres et des rencontres

Un festival à 2…

J’avais dit que je socialiserais en trois jours l’équivalent d’une année entière. C’était effectivement tout à fait ça !

J’étais dans un hôtel au pied de la gare (très bonne idée, car cela évite de se lever aux aurores le dimanche et de se trimballer 10 tonnes de bouquins sur le chemin du retour). Assez bien placé entre le parc du Cours et le centre-ville (le campanile de la gare, pour ceux qui souhaitent déjà penser à l’année prochaine). 

Ces Imaginales 2022 cette année, je ne les ai pas vécues seule, mais en binôme, accompagnée de mon amie autrice Josepha Juillet. On a quasiment tout fait ensemble ! C’était assez magique car on ne s’était jamais rencontrées en vrai avant… jeudi après-midi ! On a vécu de très très beaux moments ensemble, pendant et après le festival.

Et à plusieurs

Je ne compte pas les retrouvailles et les rencontres pendant ces quelques jours… ! Mon super totebag avec l’avatar du blog a bien servi, pour les bouquins et pour me reconnaître ^^

Des blogueurs, des auteurs, des éditeurs, des bookstagrammeurs, et un photographe que je pouvais difficilement rater 😉 : tout un petit monde ! Evidemment, un peu triste d’en avoir raté certains, mais il y aura d’autres occasions.

Je retiendrai tous ces moments un peu hors du temps. Ces « ahhhhh je suis trop contente de te rencontrer enfiiiiin », ces « alors t’en as acheté combien ?? » et ces « tu m’as manqué depuis octooooobre » ! Pouvoir mettre enfin des noms sur des visages, c’était super chouette.

Certains moments en particulier resteront gravés dans ma mémoire :

• Le couscous mémorable vendredi soir dans un petit resto avec les équipes de Noir d’Absinthe et 1115, pendant un bel orage. On se souviendra longtemps de cette gamine pénible, de Frédéric en colère, de ces plats de semoule en surnombre, des profiteroles et de la bouteille offerte ! Même si certains boudent Balzac, Zola et Proust, c’était quand même une très très belle soirée.
• Les visites aux trois stands de Noir d’Absinthe, 1115 et HSN qui sont devenus un peu nos QG favoris pendant ces Imaginales,
• Le déjeuner avec Luce Basseterre vendredi midi, une petite parenthèse au calme, fort chouette et inattendue,
• Le glouglou au Bougnat vendredi soir, où il a fallu que je demande au patron de m’ouvrir une bouteille de blanc d’Alsace sinon rien, suivi de discussions un peu folles dans la douceur du soir avec Adrien Mangold, Julia Richard (qui était très joyeuse ^^), Noémie Wiorek (plus sérieuse, vive le jus de fraise) et Rémi de l’Encre de la magie.
• Encore un dîner (la bouffe, c’est la vie, j’avais dit), de blogueurs cette fois, samedi soir. Un repas autour de blagues obscures de canards sans pattes qui se cassent la gueule, de rire-train et d’éventails improvisés,
• Et enfin la remise des prix samedi soir. Le discours lumineux, positif et touchant de David Bry, aussi poétique à l’oral qu’à l’écrit, et le tonnerre de félicitations à tous les auteurs et autrices de Féro(ce)cités pour le Prix de la nouvelle.

Merci infiniment à tous pour ces superbes moments inoubliables de ces Imaginales 2022 ! Et grosse pensée à toutes les belles personnes de Noir d’Absinthe, que j’ai été très émue et triste de quitter samedi soir. Vous êtes merveilleuses et je vous aime tout plein très fort.

Des stands, des animations et une bulle

Le festival c’est un joli cheminement dans le parc du Cours, avec plein de petits chapiteaux. Des bijoutiers, des stands éditeurs, auteurs indépendants, historiens, des librairies d’occasion, des institutions… Dans les pelouses entre les allées, il y a plein d’animations. De l’escrime par ici, de la lecture à voix haute par là, des présentations de body painting…

Des petites buvettes, et beaucoup de bancs et de pelouses pour se décharger des lourds sacs remplis.

Et puis tout au bout, la bulle. C’est un immense chapiteau où les auteurs invités dédicacent au milieu, bordés par des stands éditeurs. Il y fait une chaleur à crever, il y a un monde de dingue, il faut hurler pour se faire entendre et vers la fin de journée, ça commence à sentir le phoque avarié. Malgré tout, on a passé énormément de temps là-dedans, car c’est principalement là que j’ai fait tous mes achats. Et c’était vraiment super super génial (article rédigé dimanche soir, après des nuits courtes et un festival intense sous un cagnard assez violent, donc navrée pour le vocabulaire limité).

Chat noir, Mnemos et son label Mu, Actu SF, Oneiroi, HSN, 1115, éditions luciférines que j’ai découvertes et que je vous présenterai prochainement, Le héron d’argent, Plume blanche, Argyll, Moutons électriques …

Et au milieu, sur des tables alignées en U sur toute la longueur du chapiteau, les auteurs, derrière leurs montagnes de bouquins qui rapetissaient particulièrement vite jusqu’à atteindre le sold out assez tôt !

Le butin des Imaginales 2022

Non onéreuses d’abord. Je suis repartie avec 4 dons de Phooka, Ombre Bones et Anouchka, que je remercie infiniment ici ! Un classique : Ravage de Barjavel, un diptyque de Patrick Moran chez Mnemos, et Bénies soient vos entrailles de Marianne Stern au chat noir.

Puis 14 acquisitions, en photo ci-dessous ! 🙂 Un butin raisonnable pour ces Imaginales 2022. Non ? Si ? Hein oui ? Oui hein ?

Une « petite » razzia aux éditions 1115, que je vous ai présentées récemment. Un cadavre exquis rassemblant 13 plumes, La faculté des idées noires, j’ai vraiment hâte de lire ça ! Et puis Arnauld Pontier m’a convaincue de partir Sur Mars. J’ai aussi pris Contes hybrides de Lionel Davoust, ainsi que Les fileurs du temps de Thomas Fouchault.

Deux romans de chez Livr’S : La collision des mondes de Sam Cornell et Bratva de Manon d’Ombremont (tellement contente d’avoir papoté avec toi !). Sur le stand de HSN, j’ai acheté le nouveau titre d’Adrien Mangold, Le journal intime d’un dieu omniscient. Ce titre me vend du rêve avec sa « nature fantasy« . Et Noémie Wiorek m’a orientée vers les Editions Luciférines, qui publie de très belles anthologies. J’ai acheté Sombres félins car Noémie y a publié une nouvelle.

J’ai également acheté Spleen Cities de Gillian Brousse pour compléter ma collection Noir d’Absinthe qui commence à s’étoffer 🙂

Je ne pouvais pas passer non plus à côté du nouveau titre de Pauline Sidre, Crimes surnaturels au chat noir, ni celui d’Ariel Holzl chez Slalom, La princesse sans visage.

Enfin, j’ai pris deux titres de Michael Roch qui m’a passionnée lors d’une conférence sur la porosité des genres : Moi, Peter Pan et Le livre jaune. Enfin, j’ai acheté Je suis le rêve des autres de Christian Chavassieux chez Mu, dont j’entends beaucoup de bien et dont je pense qu’il me plaira.

Et puis des conférences…

Mais ça, je vous en parle samedi matin, en lieu et place de la Pause Café traditionnelle parce que :

• 1/ je suis KO et en retard sur mes chroniques,
• 2/ j’ai pas d’idée et pas le temps d’en trouver une pour samedi,
• 3/ Cet article bilan devient trop long,
• et 4/ je vous proposerai un récapitulatif des conférences que j’ai suivies. Je vous poserai mes traditionnelles questions, histoire que vous bossiez un peu aussi hein y’a pas de raison. Ces tables rondes abordaient des sujets chouettes, on aura de quoi échanger.

Voilà. J’espère que ça vous plaira ! (de toute façon c’est comme ça et si c’est pas le cas et ben tant pis ^^).

En pratique…

C’est la fin du bilan ! Je me permets quelques conseils pour celles et ceux qui voudraient venir l’année prochaine :

• Prenez des bonnes baskets, un chapeau et de la crème solaire, et aussi une gourde d’eau
• Prévoyez à l’aller une valise pas très remplie, dans laquelle vous aurez inséré un autre sac/mini valise, pour les bouquins au retour, et si possible du papier bulle pour éviter de les ramener déchiquetés
• Prenez un sac à dos pour les bouquins, les sacs en bandoulière vont vous tuer le dos
• Pas besoin de liquide, tout se règle en CB partout.
• Pensez à réserver dès que les dates sont annoncées si vous le pouvez, être sur place c’est quand même pratique.
• Pour les dédicaces dans la bulle : privilégiez le vendredi si possible. L’idéal c’est de faire le gros de ses achats avant samedi/dimanche, comme ça vous évitez la foule du samedi et vous avez le temps pour papillonner partout ensuite.

Et pour finir en vrai, merci en particulier Stéphanie Nicot, la directrice artistique et l’âme de ce festival, mais aussi toutes les personnes qui travaillent sur ce festival, les bénévoles, stagiaires, libraires de la bulle, et puis les auteurs, éditeurs, artistes, copains… Ces Imaginales 2022 étaient une bulle merveilleuse que je vais garder en tête encore un petit moment avant de réatterrir. A très vite pour les conférences !