Jeune maison d’édition, Octoquill est née en 2020. Je l’ai découverte avec l’autrice Florence D. Orlhac, qui a publié l’année dernière un recueil intitulé Les chroniques de Sainte-Madeleine. Petite présentation de cette maison au catalogue fascinant…
Présentation de la maison
Basée à Lyon, la maison nait en 2020, de l’esprit de Lorine, autrice et rédactrice. La maison s’est lancée à l’occasion d’un projet Ulule pour le financement de son premier titre, Corporation, d’Orezza d’Antes.
Spécialisées en SFFF, les éditions Octoquill recherchent des textes étranges, emplis de mystères, d’angoisse et de fantastique. Si la maison indique ne pas être contre une petite parcelle de lumière, elle aime malgré tout l’épouvante et les frissons. Bestioles et créatures imaginaires sont les bienvenues. Son nom Octoquill, est révélateur : un mix entre plume (quill en anglais) et octo- (qui renvoie à octopus : vous savez, les mollusques ? Cthulhu fhtagn ? Voilà vous y êtes !).
Vous pouvez trouver les publications de la maison en librairie (sur commande), sur le site web de la maison, sur le site de BoD (impression sur demande) et sur Amazon.
Collections
4 collections à ce jour :
- Fantastique
- Sci-fi
- Fantasy
- Polar/thriller, dernière collection ouverte en 2022.
Catalogue
Une petite dizaine de titres déjà.
A ce jour, j’ai lu Chroniques de Sainte-Madeleine, de Florence D. Orlhac. Un recueil de nouvelles qui m’a glacé les sangs par son réalisme et la dureté de ses thématiques (psychiatrie, démence, personnages terrifiants). Je n’ai pas réussi à le finir… En revanche, c’était une lecture marquante à l’écriture remarquable : glaçante, cynique, sans artifices. D’autre part, la construction du recueil était un labyrinthe à l’image de l’esprit torturé des personnages (et je me suis perdue en route – mais je soupçonne Florence de l’avoir fait exprès). Je vous invite à lire la chronique de Maude sur ce recueil pour vous en faire une idée plus précise.
D’ailleurs, mon amie Maude Elyther a vu son roman Chambre nymphale réédité aux éditions Octoquill, sous le titre Encres de nuit. Un roman expérimental, qui couche sur le papier l’expression de la folie mentale et de la perte totale de repères, tant par les mots que par la peinture. Déroutant, difficile aussi, mais une autre pépite très originale. Je vous en parle prochainement.
Par ailleurs, un titre est actuellement en précommande : il s’agit de Mémento Mori, de Sara Tyrell.
Connaissez-vous cette maison ? Est-ce que sa ligne éditoriale vous plaît ? Je vous souhaite de belles découvertes !
Merci pour cette découverte : j’ignorais, en effet, totalement l’existence de cette maison d’édition. Je viens de jeter un œil à leur site (très esthétique) : quelques titres peuvent m’intéresser.
Oui leur site est très beau en effet ! par quels titres serais-tu tenté ?
Avec plaisir, je suis contente de faire découvrir des petites maisons inconnues. Ca m’encourage à poursuivre ces billets !
Merci pour la découverte, je n’en avais jamais entendu parler 🙂