Ouest Hurlant Jour 1

Retour sur cette première journée au festival Ouest Hurlant ! Une journée intense, riche en émotions : de belles rencontres, un gros butin, un peu d’instruction quand même avec une conférence, plein de dédicaces et de blablas… Et puis ce soir, une grosse fatigue ! 🙂 Ouest Hurlant Jour 1 : c’est par ici !

D’abord, du tourisme

Parce que mon hôtel est au centre-ville, et la cité U un peu excentrée. Donc trajet à pied, à travers le centre historique.

Flânerie dans les rues pavées matinales, entre beaux bâtiments, jolies maisons un peu normandes, marchés et parc.

Les lieux

C’est petit, mais très bien organisé, avec différents espaces bien définis. C’est concentré, mais aéré. J’ai apprécié qu’on ne soit pas les uns sur les autres…

Une grande librairie avec les auteurs en dédicace, les stands éditeurs, l’espace jeux, l’espace animations, le coin foodtrucks, et puis des petits transats pour le repos. Sans oublier les salles de conférences.

Moi je trouve ça vraiment chouette et chaleureux.

Une conférence sur la ville en imaginaire

Un sujet qui m’intéresse beaucoup, d’autant que les intervenants avaient beaucoup de choses à dire là-dessus. Claire Duvivier et Guillaume Chamanadjian, puis Lionel Davoust ont échangé ensemble pendant 1h.

En tout, 10 questions dont deux venant du public : on avait donc le temps d’avoir des échanges approfondis sur chacune d’entre elles.

On s’est d’abord demandé pourquoi une ville dans une œuvre. Il a donc été question du « worldbuilding » : sa construction, la manière d’éviter qu’il ne soit que décor en carton pâte, son origine (avant ou après l’intrigue…) et ses liens avec le récit. C’était d’ailleurs intéressant de connaître un peu les origines du projet de la Tour de garde, et comment les choses se sont construites dans l’esprit des deux écrivains.

Ensuite, les questions ont dévié sur la question de la ville-personnage. La ville, un personnage à part entière ? « Non, mais… » . Non, car elle n’est jamais un élément agissant, comme l’est un personnage. Si elle donne l’impression d’être vivante… c’est que l’illusion romanesque fait son effet ! Mais la ville peut aussi désigner, par métonymie, ses habitants et sa communauté (d’ailleurs ça m’a fait penser à Meredith, de Morgane Stankiewiez, dont le titre est celui de la ville).

Puis échanges sur ce qu’on peut raconter dans une ville. En fait, un peu tout, puisque la ville est un réseau social et organique assez dense, très porteur donc en termes d’histoires à raconter. Autre aspect intéressant : la manière dont la ville évolue avec et par l’histoire racontée.

Enfin, des échanges divers, notamment sur la notion « mythico-magique » de la ville (avec ces œuvres qui font apparaître une ville magique, souterraine, autre, double, comme Neverwhere par exemple, ou le Nihilo dans Le sang de la cité). Un moyen de réinventer un espace en dehors de celui connu, et d’y implanter tout un imaginaire.

Bref, c’était passionnant. Ca me fait penser que j’ai toujours Les imaginaires de la ville à lire… Ce serait pas mal que je m’y mette incessamment sous peu.

Des rencontres

Super contente de rencontrer Blubelly, que j’ai pu reconnaître grâce ses baskets rouges, Tom Larret à son canard pour chien autour du cou (disons que je me suis fait reconnaître plutôt… sur le stand de Noir d’absinthe, quelle surprise !) et DoctriZ et son Monsieur Technicien 🙂

Enfin rencontré aussi Morgane et Louise, éditrices de Noir d’Absinthe. Ce sont des moments dont je me souviendrai très très longtemps. J’étais très émue, et elles sont juste… tellement merveilleuses. Je suis restée comme prévu plantée au stand de Noir d’Absinthe, heu, longtemps ^^ Il faut dire qu’il y avait aussi Lisa Soto, Cécile Pommereau et Magali Lefebvre, que j’étais également hyper contente de rencontrer enfin !! C’était des super moments. Frisquets, mais super 🙂 D’ailleurs, on recommence demain !

J’ai aussi longuement papoté (et rigolé) avec Florence D.Orlhac et Maude Elyther, deux autrices chez Octoquill Editions, que je connais aussi par les réseaux et qui sont adorables, chaleureuses et très rigolotes ! Sur le stand d’Oneiroi, j’ai discuté avec Noëmie Lemos et Audrey Pleynet, deux autrices de nouvelles des anthologies steampunk que j’ai récemment chroniquées.

Des dédicaces…

Gros stop chez HSN, évidemment. Je me suis procuré le nouveau David Bry, Le chant des géants, à qui j’ai voulu déclarer mon amour éternel (à David Bry, pas aux géants); mais je ne savais pas trop comment il réagirait – je pense que c’est prématuré. Et comme je l’avais prévu aux Imaginales, je me suis procuré Seconde humanité d’Adrien Mangold (j’ai déjà en tête celui que je lui prendrai aux Imaginales).

Je me suis aussi fait dédicacer Citadins de demain, Le sang de la cité et Trois lucioles par Claire Duvivier et Guillaume Chamanadjian; ça y est, j’ai le tampon Tour de garde sur mes bouquins, je peux passer !

Dédicace aussi donc de Vert-de-lierre et Asphodel par Louise Le Bars, Meredith par Morgane Stankiewiez. Enfin, une acquisition non prévue, le recueil Ellipses d’Audrey Pleynet.

Et des achats

En photo, hein, ça se passe de commentaires ^^

Voilà, une journée bien remplie donc ! Et en fait, à 18h, j’étais complètement dead, j’avais mal au dos avec mes 10 bouquins, et je suis rentrée me reposer. Ce n’est qu’une fois rentrée que je me suis rendue compte que j’avais loupé la remise de prix 🙁 Demain, je finis de faire dédicacer mes bouquins, je repapote encore par-ci par-là, et puis j’assisterai aux spectacles en plein air qui ont l’air vraiment chouettes !