Voilà un monstre dont je redoutais la lecture. Vita nostra est le premier volume du cycle des Métamorphoses de Marina et Sergueï Diatchenko. Le roman a conquis le cœur de beaucoup de lecteurs, et j’en avais beaucoup beaucoup entendu parler. Il figurait donc dans ma liste d’incontournables à lire cette année, et je l’ai lu en LC avec ma copine Véronique. Je l’ai aussi inclus dans le challenge du Printemps de l’Imaginaire Francophone – avant de me rendre compte (qu’on me signale, plutôt) que francophone… = francophone. Oui, parfois, les connexions là-haut ne fonctionnent pas bien. Bref, j’ai lu Vita Nostra. Hyper enthousiaste pendant les 4/5ème, et puis… patatras.
Synopsis
» Vita nostra brevis est, brevi finietur…
« Notre vie est brève, elle finira bientôt… »
C’est dans le bourg paumé de Torpa que Sacha entonnera l’hymne des étudiants, à l’« Institut des technologies spéciales ». Pour y apprendre quoi ? Allez savoir. Dans quel but et en vue de quelle carrière ? Mystère encore. Il faut dire que son inscription ne relève pas exactement d’un choix : on la lui a imposée… Comment s’étonner dès lors de l’apparente absurdité de l’enseignement, de l’arbitraire despotisme des professeurs et de l’inquiétante bizarrerie des étudiants ? «
Réflexions préalables
Vita nostra me faisait rudement peur. Je redoutais un propos cryptique, un truc incompréhensible à la Nolan, qui me laisse sur le bord de la route. Je redoutais aussi de ne pas avoir le coup de cœur que beaucoup ont eu à sa lecture.
En le prenant en main, je vois ceci sur la 4ème de couverture : « On évoque irrésistiblement la saga d’Harry Potter et plus encore Les Magiciens de Lev Grossman ». Bon, en ce qui me concerne, les rapprochements comme ça, si j’en comprends bien le but, me semblent vraiment maladroits. Ca crée des attentes biaisées, ça conditionne la lecture et en plus, 9 fois sur 10, c’est complètement à côté de la plaque. Ce qui est le cas ici de mon point de vue.
Me voilà donc, avant même de commencer ce livre, en pleine confusion. Je voyais mal ma blogosphère se réjouir autant pour un bouquin à la Harry Potter, et en même temps, pourquoi redoutais-je alors de m’y plonger pendant si longtemps, si ce qui se donnait à lire relevait de quelque chose de super abordable déjà vu et lu ?
Bon, j’essaie d’oublier tout ça, et hop, je tourne la première page de Vita nostra.
Marcher dans les brumes…
Première chose qui me frappe à la lecture : mon intuition d’un texte cryptique se vérifie pleinement. Mais étrangement, ça ne me gêne pas tant que ça. Comment dire cela ? On suit Sacha, jeune femme à la fin de son cursus scolaire principal, devant le choix de ses spécialités pour entrer à l’université. Sa vie est « normale », on rencontre sa mère, on part en vacances avec elles au bord de la mer et on assiste à la rencontre de sa mère avec Valentin. Une vie lambda, dans une ville lambda. Rien d’extraordinaire. Je ne suis pas perdue, d’ailleurs la lecture est rapide tant le texte est d’une fluidité rare.
Et puis viennent les premiers petits cailloux dans la chaussure. Comme une intervention d’un autre monde dans le réel. Mais on ne sait pas bien d’où cela vient, ni pourquoi. Angoisse, inquiétude : quelques petits ressorts fantastiques qui donnent au texte une autre tonalité. D’autant qu’on est plongé dans l’incompréhension, comme Sacha, la plus globale. Mais on parvient, comme par magie, à saisir les grandes lignes; et cela suffit.
Cette incompréhension va aller crescendo tout le texte. Sacha va poursuivre sa scolarité dans un étrange établissement dans un bled paumé, aux côtés d’étudiants tout aussi étranges et d’enseignants vraiment vraiment flippants. Et elle va apprendre des trucs auxquels elle ne comprend rien d’abord. Et nous, on est comme elle.
Un roman d’apprentissage ?
Vita Nostra est-il un roman d’apprentissage ? En quelque sorte, oui, mais d’une manière assez originale. Le roman s’inscrit dans ce qu’on appelle le style dark academia. Si l’héroïne est jeune et si le récit se déroule dans un cadre académique, en revanche le roman n’est pas du tout YA et on ne retrouve pas toutes les scènes habituelles de ce type de récits. Sombre, parfois cruel et souvent profondément immoral par moments. Un petit goût d’éducation à la russe sous Staline mélangé à quelque chose de fantastique/surnaturel très douteux. Bref, le roman provoque un certain malaise tout au long de son déroulé.
Autre point : c’est bien un roman de métamorphoses qui se lit dans Vita nostra. Sacha grandit, et surtout évolue. Les quelques années que l’on passe à ses côtés dans cet institut l’amènent à quitter sa peau d’adolescente pour revêtir celle d’adulte. D’un autre côté, elle change de caractère, elle évolue dans une réalité différente, se défaisant de son ancienne vie. Son apprentissage l’amène à considérer le monde autrement, à se voir elle-même différemment. Son parcours lui fait prendre de multiples formes, et les différents stades de son évolution sont passionnants. Ce n’est pas pour rien que la série porte le titre Les métamorphoses. En cela, on peut considérer le roman comme une réécriture du poème d’Ovide tant les deux œuvres ont pour but de donner une autre vision du monde.
Car le regard que portent les étudiants et le lecteur évoluent également dans ce roman. Plusieurs fois convoqué, Platon est comme un fil rouge, avec son allégorie de la caverne. Le monde tel qu’on le voit ne serait qu’un pâle reflet des idées et des concepts qui régissent l’univers. Une sorte d’illusion, qu’il convient de déchirer, en apprenant à voir derrière, par le maniement des idées et des concepts. Pour forger, modeler et structurer la Réalité du monde tel qu’il est vraiment.
Main dans la main avec Sacha
Malgré l’incompréhension, la peur, le doute, Sacha avance. En parallèle, nous vivons tout cela également dans notre lecture. On n’y comprend pas grand chose, c’est assez obscur, mais comme Sacha, on avance, et plutôt bien : les pages se tournent avec une aisance assez incroyable.
Avez-vous déjà eu ressenti ce paradoxe ? Celui d’avancer dans une lecture avec une facilité déconcertante alors même que vous n’y comprenez rien ? Et avez-vous déjà ressenti cette impression de vivre avec le personnage une expérience similaire ? Car le lecteur de Vita nostra est le miroir de Sacha : tous deux, nous avançons dans ces brumes, avons les mêmes doutes, et sommes poussés vers l’avant, en quête de la compréhension, et sans un regard en arrière.
En cela, Vita nostra se révèle assez extraordinaire. C’est d’abord un tour de force de parvenir à maintenir l’intérêt du lecteur dans ces brumes opaques tout du long. Et de proposer une lecture fluide, facile et sans accroc, je dois dire que je n’avais jamais expérimenté cela. J’ai particulièrement aimé la manière dont le roman propose un cheminement de la lecture en miroir avec le personnage. L’identification à Sacha est alors maximale. Vita nostra, en cela, est une expérience de lecture pour ma part inédite.
Pourquoi avance t-on aussi facilement, d’ailleurs ? Parce que comme Sacha, on subit la politique du bâton et de la carotte. Le bâton, c’est le malaise et la panique que certains événements provoquent. On préfère, comme Sacha, ne pas trop réfléchir. Ni à ce qui lui est demandé, ni à ce qu’il se passerait si on abandonnait la partie (et nous la lecture. Ne risquerait-on pas de rater quelque chose ?). Quant à la carotte, ce sont les réponses qu’on attend, qu’on nous promet, persuadé qu’on en aura à un moment. On veut savoir ce que les étudiants apprennent, pourquoi et pour faire quoi après, qui sont ces professeurs etc.
Le mot et le verbe
L’apprentissage, au cœur du roman. Mais quoi ? Le langage, les mots, ce sont des concepts centraux dans Vita nostra. Et plus que les mots, c’est leur fonction (verbe, pronom etc.) dans la phrase qui importe. La manière dont la phrase se structure et les relations entre ces fonctions façonnent le monde. Je ne suis pas du tout spécialiste de cette théorie, mais il me semble que le roman fait référence à la théorie de linguistique structuraliste, d’autant que le concept, l’idée, le signe et le référent en sont des éléments phare, et qu’on retrouve d’ailleurs dans le roman. Je ne pense pas que ce soit un hasard, d’autant qu’on retrouve dans le courant structuraliste nombre de critiques et linguistes russes. En bref, je pense qu’une relecture de ce roman avec un œil plus aguerri sur ces questions permettrait de dégager d’autres pistes de réflexion.
Toujours est-il que j’ai aimé, sans le comprendre pleinement, ce propos sur le langage comme moyen de façonner le monde. C’est une idée maintes fois répétée par les professeurs. « Au commencement était le Verbe » : ce prologue de l’Evangile selon Saint-Jean reflète à la fois la place centrale de la Parole mais aussi de la métamorphose dans ce roman. D’ailleurs, les deux se rejoignent dans la volonté de donner une autre lecture du Monde.
Au final, quel est le message de ce roman ?
Je l’ai dit plus haut : on se pose beaucoup de questions pendant la lecture. Si réponses il y a, elles restent vraiment floues. Pour le dire autrement : je n’ai pas tout capté. Et me voilà assez frustrée après la dernière page tournée. Car j’ai fini le roman en me demandant quel était réellement son but et vers où les auteurs comptaient nous mener. J’ai trouvé par exemple dommage que pas mal de choses soient laissées en plan, tant côté intrigue que personnages.
Alors pour être honnête, j’ai fini par trouver des pistes de réponses en éclusant les forums et les chroniques des uns et des autres. OK, j’ai désormais en main quelques pistes. Mais ça ne me rend pas forcément plus enthousiaste que ça : d’abord parce que j’aurais aimé pouvoir les élaborer grâce à ma lecture seule. Et puis parce que finalement, rien d’autre ne me vient que « oui, d’accord, et donc ? ». Une sorte de « tout ça pour ça ». Ca ne m’a pas vraiment décoiffée, en fait. Je trouve tout cela assez… formel, finalement. Certes, c’est bien exécuté, certes il y a du remue-méninges, mais ça manque cruellement de cœur et de tripes. Ca reste très froid.
De ce fait, me voilà fort perplexe. Oui, c’était une expérience de lecture intéressante et inédite, malgré tout j’ai eu la sensation que cette expérience se soldait par une déception assez amère. Une sorte de grande promesse pas totalement tenue. Alors cela me paraît un peu vain, finalement. Je n’ai absolument aucune idée de ce qu’il faut finalement tirer de ce roman. Bref, frustration suprême et beaucoup d’agacement, aussi. Envers les auteurs, le bouquin, et moi, aussi, parce que j’ai l’impression qu’il me manque des clefs et des références pour comprendre pleinement ce texte et faire moi aussi « waaaaaouh ».
En pratique
Marina & Sergueï Diatchenko, Vita Nostra
L’atalante, 2019
VO : Vita Nostra, 2007
Traduction : Denis E. Savine
Couverture : Josephine Cardin
Grand Prix de l’Imaginaire 2020
Prix Imaginales 2020, Elbakin.net 2020 et Planète SF des blogueurs 2020
Autres avis : je vous invite à aller explorer des avis beaucoup plus complets et éclairés que le mien; celui de L’épaule d’Orion, par exemple, ou encore celui de Nicolas. Mais sachez que ce roman n’a pas conquis le cœur de tous; Anudar et Bob par exemple sont pour le moins perplexes et je rejoins certaines de leurs remarques.
Voilà, j’ai enfin lu Vita nostra. J’ai la réjouissance de me coucher moins bête, désormais. Mais dans le fond, est-ce que ça a été l’expérience que j’en attendais ? D’un côté, je m’en étais tellement fait une montagne, que j’en ressors assez satisfaite. Mais d’un autre, je suis plus frustrée que ce que à quoi je m’attendais. Car l’essentiel du bouquin se lit avec une telle facilité déconcertante, que le dernier cinquième est semblable à un mur infranchissable. Alors oui, j’ai pu émettre des interprétations, en lire d’autres… Mais rien ne m’a chamboulée autant que ce que j’espérais. Ca restera une lecture marquante par cette expérience miroir avec le personnage principal, en revanche pas certaine que je garde en mémoire le reste, trop formel à mon goût. Vais-je lire la suite ? Peut-être, mais je ne vais pas me presser, car je n’en ressens ni le besoin ni l’envie pressante…
Encore et toujours un merveilleux avis qui me donne envie de foncer tout en me laissant sur la touche également !
J’ai très envie de découvrir cette sensationnelle expérience de lecture que semble être ce roman même si je crains de partager ta frustration une fois lecture faite.
Pour autant, je pense qu’il faut oser et se lancer sans pour autant être certain de comprendre tous les tenants et les aboutissants de ce roman qui semble avoir frappé ton esprit.
Merci pour ton éclairé avis 😉
Hé bien ton ressenti correspond en tous points au mien pendant la lecture ! Mais je pense que tu as raison : parfois, mieux vaut arrêter de trop se triturer les méninges pour y aller franco ! J’ai certes été frustrée, mais je ne dirais pas que je regrette ma lecture. C’est un roman qui décoiffe, et qui ne laisse pas indifférent, ça c’est une certitude. Rien que pour ça, je pense qu’il mérite d’être lu.
Merci pour ton retour 🙂
J’ai lu ta chronique en diagonale parce que ce roman me fait très envie mais que j’ai envie d’en savoir le moins possible au moment de me lancer ! Par contre ton avis rejoint effectivement ce que j’ai pu en voir : quelque chose de très nébuleux, des sentiments conquis ou mitigés… J’avoue que je suis d’autant plus curieuse de me faire mon propre avis !
C’est assez marrant parce que j’ai lu des tas de chroniques avant et pendant ma lecture, mais rien ne m’a jamais vraiment spoilée, ni éclairée ^^ tant ce livre est un mystère sujet à de multiples interprétations. je pense qu’on peut être 3615 lecteurs et avoir autant de ressentis et d’opinions différentes à son sujet.
C’est effectivement un roman que je ne peux que recommander pour cela (au moins), tant l’expérience est unique pour chacun.
J’avais aussi très peur de me plonger dans ce roman et comme toi j’ai pas tout compris mais j’ai adoré l’expérience jusqu’à la fin. Je pense que c’est un texte dont notre perception évolue au fil du temps et on le comprendra peut être mieux à la fin du cycle des métamorphoses, à voir… En tout cas c’est comme toujours une très belle chronique que tu proposes.
Je suis d’accord avec toi, je pense que relire ce bouquin dans 5 ans, après la fin du cycle qui aura peut-être comme tu dis apporté un éclairage différent et/ou complémentaire, sera encore une expérience différente à celle que j’ai eue avec cette première lecture.
Je te remercie pour ton compliment, d’autant que cette chronique m’a donné du fil à retordre !! (comme tous, je crois… !)
Je me suis pleinement retrouvé dans ta lecture de ce roman. Même étonnement devant la facilité de lecture alors que je ne comprenais pas où on m’emmenait ni certaines des notions abordées. Même frustration à la fin. Mais tu vois, alors que je l’ai lu à sa sortie, donc voilà plusieurs années, il me reste en mémoire comme une lecture marquante. Il me reste davantage une ambiance qu’un récit. Mais ce texte est gravé dans un coin de mon esprit.
Quant à lire le suivant, de mon côté, j’ai été déçu : trop évident, celui-ci, trop transparent. Et un peu dépassé sur le plan technologique.
Merci pour cette belle chronique qui m’a replongé dans l’atmosphère de Vita nostra.
je pense qu’il restera une lecture marquante pour moi aussi, sans forcément retrouver tous les détails de ma lecture (ni me souvenir de pourquoi c’était marquant – quoique l’ambiance comme tu dis et cette identification au personnage c’est très clair pour moi).
Tu l’as chroniqué celui-ci ? J’ai cherché sur ton blog, mais je ne l’ai pas trouvé.
Mince pour la suite… Bon, de toute façon, je n’étais pas pressée de le lire. J’ai lu le premier, ça m’importait vraiment de le découvrir, la suite… on verra.
Ravie de t’avoir fait replonger dans cette atmosphère !
Non, je ne l’ai pas chroniqué : paresse, manque de temps ou angoisse devant la page blanche, je ne sais plus. Cela m’arrive. Parfois. Trop souvent.
Avec un monstre comme ce bouquin, je comprends tout à fait… J’ai beaucoup galéré à la sortir cette chronique.
Ca doit sûrement concorder avec un trop plein de fatigue/boulot/soucis/manque de temps…, j’imagine ?
Ce n’est pas grave, on n’a pas besoin de chroniquer pour échanger, et finalement, même sans chronique, tu te souviens de l’impact de cette lecture, c’est ça le plus important 🙂
C’est marrant parce que je partage quasiment tout ce que tu en dis – moins la frustration – sauf que chez moi ça a donné le fameux « waaaaaaouh » – et donc aucune frustration. C’est du pur génie de réussir à placer le lecteurice dans une situation aussi proche que celle de l’héroïne. Mais c’est sûr que si j’avais ressenti le besoin, comme toi, d’en tirer des conclusions concrètes et explicites, j’en aurais été bien en peine. 😅
Oui effectivement, j’ai trouvé cette identification maximale vraiment géniale, et la capacité à nous faire tourner les pages facilement et pleins d’avidité alors qu’on ne comprend pas grand chose aussi.
C’est mon côté terre à terre qui aime tout comprendre et tout savoir. j’ai bcp de mal à me laisser porter et ne pas avoir les clefs. J’ai eu l’impression d’être devant un casse tête, tu sais ? Je ne sais pas toi, mais ces joujoux-là, ça m’énerve à force de buter dessus – en général, ils valsent au bout d’un moment 😀
Je pense que si je parvenais à lâcher prise… je ressentirais ce waouuuuuh que tu as eu ! (et dont je suis un peu jalouse !!)
Et c’est peut-être l’autre truc magique de ce bouquin : on a tous le même niveau d’incompréhension, et là ce qui compte ce n’est pas tant l’interprétation qu’on peut avoir mais l’émotion qu’on ressent – et on voit que là, il y en a autant que de lecteurs. ca en dit finalement énormément sur nous-mêmes !
J’avais beaucoup aimé l’expérience mais j’étais tellement happée par la lecture que je n’ai pas compris grand chose à la fin, je me suis promise de le relire un jour un peu plus calmement pour éclaircir ça (s’il y a quelque chose à comprendre 😂)
Je me suis dit ça aussi… ! en sachant pertinemment qu’il est fort peu probable que je le relise un jour. En fait, paresseusement, je vais attendre de voir si les copinautes, en lisant le dernier volume, vont avoir une révélation ou pas ^^
cela dit je pense que c’est un bouquin qu’on peut lire plusieurs fois et avoir autant de réflexions différentes à chaque fois. Y a t-il une seule Vérité, telle est la question !
Tu penses lire le second tome ? De ce que j’en lis, c’est le genre de livre où il faut se laisser porter. Pas encore lu ici, probablement un jour, mais quand…. ^^
Heu, pfff 😀 Je ne sais pas, honnêtement. Mon but était de lire le premier, pour ne pas mourir bête ^^ mais j’avoue que la lecture de ce premier volume ne m’a pas suffisamment donné envie d’aller lire la suite. Peut-être un jour, mais quand… 😀